C'est une nouvelle tentative, après Dracula 73 pour renouveler une série qui s'essoufflait et une maison de production en perte de vitesse, comme l'ensemble du cinéma britannique d'ailleurs.
Une fois de plus, les pontes de la Hammer
et le cinéaste Alan Gibson ont osé transposer le plus célèbre des vampires en plein vingtième siècle.
La tentative, appuyée par la Warner, est louable mais quelque peu désespérée.
Le générique où l'on voit l'ombre de Dracula s'étendre sur le Londres moderne est très réussi. Le thème principal composé par John Cacavas est bon et d'une manière générale, Dracula vit toujours à Londres est un film moins kitsch et plus agréable à suivre que Dracula 73
en raison d'un rythme plus soutenu.
En outre, la mise en scène use de certains effets évitables comme le ralenti ou le grand angle. Alan Gibson n'est pas Terence Fisher ou John Gilling.
La fin est réussie et l'ensemble se laisse voir mais il n'y a pas de quoi se lever la nuit. La série des "Dracula" de la Hammer, plus hétérogène que celle des "Frankenstein", est devenue très moyenne à partir des Cicatrices de Dracula.
Le cauchemar de Dracula
est décidément inégalable.
Merci, Verdun de nous avoir livré la vision exhaustive de la série des Dracula de Christopher Lee ; de fait, vous confirmez l'évidence de l'épuisement du thème…
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