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Sujet : Diabolisation ?


De fretyl, le 22 janvier 2017 à 10:50
Note du film : 2/6

Ce sera certainement encore un film à charge contre le Front National, Boisset avait déjà tenté le coup avec La tribu (un de ses moins bons films malgré Bacri) quand au choix de Catherine Jacob dans le rôle de Marine Le Pen, le maire d'Henin Beaumont (que je connais très bien) l'a qualifié de pot à tabac

J'irai quand même voir à quoi ça ressemble. Dommage qu'un bon acteur comme Dussolier s'engage dans un film partisan et forcément polémique. Dieu sait pourtant si un sujet comme celui du FN pourrait donner une excellente comédie politique sur la France d'en bas.


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De Impétueux, le 22 janvier 2017 à 13:12
Note du film : 4/6

Avant de vous enflammer, Frétyl, allez voir le film. J'ai trop d'estime, d'admiration, de ferveur, presque pour Lucas Belvaux pour imaginer qu'il a pu tourner une œuvre partisane univoque. Qu'il soit engagé, et clairement à gauche, ne lui a sûrement pas retiré la subtilité et l'intelligence.

Je serais extrêmement déçu si le film n'était pas aussi complexe que l'est la réalité… Mais des procès faits d'avance ne sont pas de bon niveau.

Attendre et espérer.


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De fretyl, le 22 janvier 2017 à 13:30
Note du film : 2/6

De Lucas Belvaux j'avoue que je ne connais rien. A part la magnifique prestation qu'il a eue très jeune dans Allons z'enfants, mais ça date tout de même de 1981 ! Le seul film réalisé par Belvaux que je serai intéressé de découvrir est Rapt sortit il y'a quelques années et qui retranscrivait l’enlèvement du Baron Empain.

Sinon, en 2002 aussi, devait sortir juste avant les présidentielles le film Féroce véritable réquisitoire contre l'ancien chef du Front National qui était un navet hors pair, un étron dégueulasse et haineux dans lequel Jean Yanne refusa de jouer.

Après je vous pari ce que vous voulez que d'ici quelques semaines, quelques mois, France 2 diffusera un Dimanche soir La liste de Schindler comme ils ont l'habitude de le faire à l'approche de chaque élection !


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De Nadine Mouk, le 5 février 2017 à 17:42

Je ne sais pas si vous avez regardé, hier au soir, l'émission de Ruquier et ses colistiers, où étaient invités Lucas Belvaux et Émilie Dequennepour le film Chez nous mais si la messe n'est pas dite, elle ne le sera jamais ! Je crois que notre ami Frétyl a raison de se faire du souci quand il s'interroge sur la diabolisation du parti en question. Ce fut une charge, une attaque, un bombardement, un dénigrement total de la part du metteur en scène, de l'actrice et des "journalistes" . Une mise à mort radicale de ce parti (je cite ) : fasciste, nazi, Hitlérien, totalitaire où les skinheads sont moins bêtes que les électeurs ! Ces pauvres électeurs, dont je ne suis pas, sur qui on crache dans un langage châtié, sous le couvert de l'art cinématographique ! Belvaux n'est pas venu présenter son film : il était très nettement l'instrument immonde de quelques autres que le FN dérange. Lamentable !!!

Alors, notre ami Impétueux nous explique qu'il faut raison garder avant que de juger ce que sera ce film. Il parait que Belvaux est assez intelligent pour aborder le sujet brûlant avec délicatesse. Ce que j'ai entendu hier au soir était tout, sauf de la délicatesse ! Je répète pour être bien claire que je ne vote pas pour ce parti. Mais démolir, assassiner l'espérance, justifiée ou non, de millions de Français par le biais du septième art propre sur lui est à dégueuler, pas plus, pas moins !


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De Impétueux, le 5 février 2017 à 18:13
Note du film : 4/6

D'une émission chez Ruquier, on ne pouvait évidemment rien attende bon – et surtout pas d'équilibré ; la camarilla du Camp du Bien est beaucoup trop imbue d'elle-même pour avoir autre chose que le goût du sang dans la bouche et l'odeur de la merde aux mains (ou le contraire, mais vous voyez sûrement ce que je veux dire°.

Je répète que je serai déçu si ce Belvaux est tel qu'on peut le craindre ; ça n'enlèvera pas un iota à l'admiration que j'ai pour le réalisateur, mais sûrement un peu de l'estime que j'ai pour l'homme…


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De fretyl, le 5 février 2017 à 18:21
Note du film : 2/6

Pour avoir longuement milité depuis l'age de dix sept ans pour le parti je n'y ai jamais croisé de skinheads, de nazis ou autres… J'ai été pendant plus de deux ans responsable d'une circonscription dans le Gard. J'ai été candidat deux fois pour le Front National ; une première fois dans une élection cantonale où je me suis retrouvé au second tour face à Chritophe Cavard qui a refusé de débattre avec moi alors que je n'avais que vingt et un ans et une deuxième fois dans un petit village près d'Alès sur les conseils et avec le soutien de l'avocat Gilbert Collard.
Suite à mon engagement, j'ai subi des menaces de morts, mon père (ancien conseiller municipal communiste) a été violemment agressé dans une fête de village ce qui lui a valu deux jours d'hospitalisation et j'ai dû quitter suite à ma candidature aux élections municipales le logement dans lequel nous habitions avec mon ancienne compagne sous la pression de deux maires et d'intermittents du spectacle pour lesquels ma copine travaillait en tant que cuisinière. Des photos de moi en compagnie de Jean Marie Le Pen avaient été transmise au directeur du lieu ! Dans la suite de l'histoire j'ai été contraint de retirer ma candidature car ma copine était menacée de perdre son boulot. Je l'ai à l'époque très mal pris et en voyant la notoriété que m'avait apporté le Front National m’empêchant de trouver du travail, j'ai cessé d'être un personnage public. Eh ben personne jamais n'osera réaliser un film pour raconter tout ça ! Pourtant cela a bien eu lieu Chez nous !

J'ai moi même réalisé un film sur la carrière de JMLP qui a été diffusé pour les 40 ans du Front National, dans divers meetings puis même à la télévision :



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De Impétueux, le 5 février 2017 à 18:52
Note du film : 4/6

Frétyl, voilà exactement le genre de message qui n'a pas sa place ici : la défense, l'attaque, l'illustration d'une position politique partisane (ce mot n'a rien de péjoratif ; la Constitution reconnaît une place éminente aux partis politiques ; article 4 : Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie).

Mais ne faisons pas de DVDToile un forum où chacun aura d'excellentes raisons d'exprimer une position aussi déterminée que la vôtre ; sans doute au fil des messages laissons-nous des indications sur nos orientations de toute nature et n'est-il pas interdit de faire un peu de polémique, mais cela doit rester marginal, ironique et distant (je ne suis pas exempt de toute critique à ce propos, j'en suis conscient).

Mais un peu de polémique seulement. Je n'ai aucune antipathie envers vous (ça n'a pas toujours été le cas, j'en conviens) mais là vous n'avez pas raison, mon camarade !


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De fretyl, le 5 février 2017 à 19:08
Note du film : 2/6

Transmettre mon expérience politique partisane pour allez à l'inverse d'un film lui même partisan, n'est pas il me semble dénué d’intérêt. Lorsqu'un film se veut politique n'a-t-il pas comme but d'inciter au débat, même sur un site de cinéma ? J'ai bien dit au débat et non au pugilat… A l'inverse de vous Impétueux ce qu'il y aura dans le film de Belvaux, ou se qui se passe en politique sont des choses qui me concernent !

Pour le reste j'irai quand même voir le film.


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De vincentp, le 6 février 2017 à 19:23

La France a besoin d'hommes neufs, pragmatiques, plus jeunes : Macron ou Barouin, susceptibles d'accompagner les transformations du monde contemporain. Il faut tourner la page, et en finir avec les caciques, en poste depuis trente ans.

Quant à la droite nationaliste dont se réclame Frétyl (droite qui a toujours existé), elle constitue une force d'opposition, mais ne propose pas, et n'a jamais proposé de solutions publiques réalistes, susceptibles de rassembler une majorité de français. Le père Le Pen l'a d'ailleurs bien compris : il s'est satisfait de son rôle de notable.

Le film de Belvaux me parait fort intéressant sur le principe, et je ne vois pas pourquoi on ne peut pas le commenter. Reste pour moi à le voir.


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De Impétueux, le 6 février 2017 à 23:47
Note du film : 4/6

Je subodorais que les dérapages de Frétyl entraineraient de nouveaux dérapages et de nouvelles conneries. C'est fait : place à la propagande politique sur DVDToile ! Nous voilà bien avancés.

Il est évident qu'il faut aller voir Chez nous et je m'y précipiterai comme je l'ai fait pour tous les Belvaux depuis que, émerveillé, j'ai découvert Cavale et sa Trilogie. Je note d'ailleurs que je suis le seul à avoir ici commenté cette Trilogie et le film précédent, Pour rire. Presque le seul pour La raison du plus faible, Rapt, 38 témoins et Pas son genre. Inutile de me chercher des poux là-dessus et même si je suis choqué par Chez nous, ça ne m'empêchera pas de voir les films suivants.

Pour le reste, merci de ne pas nous donner des consignes de vote, Vincentp, mais de les garder pour vous.

Au fait, au cas vraisemblable où vous l'ignorez, sachez que François Baroin (et non Barouin), fils de Michel, homme de grande influence et ancien Grand maître du GODF (voir votre Wikipédia habituel si vous ignorez ce que c'est) est de trois ans plus âgé que Marine.

Les votes, c'est dans l'isoloir, pas sur DVDToile.


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De vincentp, le 19 février 2017 à 12:30

Aucune consigne de vote, rassurez-vous, cccchhhhheeerrrr Impétueux, vous qui pourtant battez le pavé pour soutenir "la manif pour tous" (jamais compris pour ma part le sens de cette manif d'un autre âge). J'aime bien le personnage de Kosciusko Morizet, elle a de bonnes idées sur un peu tout, mais est un peu bordélique dans leur présentation. Je l'imagine comme une Woody Allen au féminin. Le candidat et le programme parfait n'existent pas : laissons-les s’étriper et courons nous réfugier au pied de la montagne Everest des dvd qui nous attend devant notre projecteur.


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De fretyl, le 19 février 2017 à 14:07
Note du film : 2/6

Interview de Lucas Belvaux à propos de son film. Après lecture on sait désormais à quoi s'attendre !

''D'où est venue l'idée film??''

Lucas Belvaux : « C'est pendant le tournage de mon précédent, Pas son genre. On tournait dans le Pas-de-Calais, l'histoire de cette coiffeuse, fille du peuple. Ça se passait en pleine campagne des municipales de 2014. Le FN était très haut dans les sondages. En filmant ce personnage, j'ai commencé à me demander pour qui elle pouvait voter. Je la trouvais sympathique, chaleureuse, je ressentais estime et respect pour elle alors que, peut-être, elle votait FN. Surtout qu'à la fin du film, elle se sent maltraitée par un philosophe, genre de métier que le FN aime opposer aux couches populaires?: les bobos, les parisiens, la soi-disant élite. J'avais très envie de comprendre comment, quand on est à la fois gentil, sympathique, courageux, généreux, on peut se laisser convaincre par la colère, le ressentiment. »

''Avez-vous pour ambition de dissuader les électeurs de voter FN??''

« Si ça peut servir à ça tant mieux. Il y a deux axes dans le film?: le portrait le plus objectif possible d'un parti d'extrême droite populiste aujourd'hui en France, et l'histoire familiale, intime, de plusieurs personnages. C'est aussi une façon de dire?: quand vous votez pour le Front national, quelles que soient les raisons, sachez que vous cautionnez des idées, une mouvance qui ne se résume pas au discours servi à longueur de journal télévisé, de meetings, de débats. Vous cautionnez aussi quelque chose qui est dans l'ADN du parti?: les racistes, les antisémites, les néo-nazis, les fascistes. Tous viennent s'agréger autour du FN et ce n'est pas un hasard?: ils s'y retrouvent. »

Il y a souvent un rapport de classes dans votre travail. Ici, un médecin, André Dussolier, entraîne une infirmière Émilie Dequenne.

« En l'occurrence, j'ai calqué les méthodes du FN. Quand quelqu'un entre dans une de leurs permanences, ils s'adressent à l'individu, le valorisent, remontent l'image qu'il a de lui. On lui dit?: c'est des gens comme toi dont on a besoin, tu es formidable, s'il n'y avait que des Français comme toi?! Ça booste le moral et l'ego, on lui fait miroiter une rapide ascension sociale par l'élection. »

''Vous êtes-vous appuyé sur des faits réels??''

« Bien sûr?! Il existe une littérature importante sur le FN, j'en ai lu une bonne partie. Et puis la presse, qu'elle soit régionale ou nationale, fait son travail. Il existe une matière colossale et éclairante. Enfin, leurs publications, ce qu'ils diffusent sur Internet, c'est très précieux. On y trouve des enregistrements, de la propagande, de la littérature. »

''Qu'est-ce qui vous a le plus choqué??''

« L'existence d'associations nazies. Des associations de vrais nazis avec des statuts de loi 1901 déposés en préfecture et qui font, dans leurs bulletins de liaison, l'apologie de crimes de guerre. »

Depuis les municipales de 2014, 28?% des élus FN ont démissionné"

''Mais est-ce que le FN a des rapports directs avec ces gens-là??''

« C'est évident?! Il y a des liens organiques avec bien des associations de ce type. Le Gud par exemple?! On voit aussi que les associations de financement du parti, la communication, le microparti "?Jeanne?", sont plein d'identitaires. A certains moments, des photos de Marine Le Pen avec des gens qui faisaient le salut nazi étaient visibles sur Facebook. Il y a aussi beaucoup de liens avec les partis post-fascistes européens comme le FPO autrichien. »

''Comment votre personnage, une jeune fille humaniste et dévouée, peut-elle cautionner une telle politique et un tel discours??''

« C'est ce qui arrive à 30?% minimum de l'électorat FN?! Tout le monde sait, au moins vaguement, son idéologie, mais la colère, le ressentiment mènent au déni et à croire que c'est le seul parti social encore existant en oubliant le fond. Le parti fasciste italien s'appelle le mouvement social, les nazis c'est le national-socialisme. Il y a, de manière récurrente, cette volonté de faire croire qu'on travaille pour le peuple. Mais la réponse toute factuelle, je vais vous la donner, elle concerne ceux qui se sont laissés avoir. Aux municipales 2014, il y a eu 1.500 élus FN?; dans les deux ans qui ont suivi, 28?% ont démissionné, ce qui ne s'est jamais vu dans l'histoire d'un parti en France. Plus d'un quart des élus qui s'en va?! Et le FN a beau dire que c'est pour convenances personnelles, c'est étrange et inédit. Les témoignages que nous avons pu entendre parlent d'avantage d'une prise de conscience, d'une sortie du déni. »

''Comment se fait-il que les démêlés judiciaires de Marine Le Pen n'impriment pas l'opinion contrairement à ceux de François Fillon??''

« Le FN est un parti authentiquement manichéen, qui a besoin de s'inventer des ennemis. On est avec lui ou contre lui. C'est comme ça qu'il voit le monde et c'est ainsi qu'il parvient à l'organiser pour ses militants. Ça donne une espèce de secte dont les partisans ont la certitude que tout ce qui est dit contre le leader provient d'une machination. Que ça vient de l'establishement, des élites?: terme auquel ils vont ajouter judéo-maçonnique ou islamo-tout ce que vous voudrez, selon le sujet. »

''Avez-vous subi des intimidations pendant ou après le tournage??''

« Non, la campagne électorale nous protège. Ce ne serait pas dans leur intérêt de nous intimider. »

''Craignez-vous, aujourd'hui, d'être désigné comme l'ennemi??''

« Je l'étais déjà avant… Comme vous?! Nous sommes beaucoup dans ce cas. Il suffit de regarder ce qui se dit, dans la sphère du FN, sur Internet?: "?Vous verrez dans trois mois, vous rigolerez moins, préparez-vous?". »

Et vous vous préparez Vous craignez l'accession du FN au pouvoir

« Non. Je ne voudrais pas qu'ils gagnent, ce serait terrible. Mais ce n'est pas encore fait. Eux y croient beaucoup, ils en sont même persuadés. Je pense qu'ils vont au-devant de grandes déconvenues. »


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De Impétueux, le 19 février 2017 à 17:52
Note du film : 4/6

Je vous donne acte, Frétyl, que les déclarations de Lucas Belvaux sur son film, dans la presse ou à la télévision sont bien décevantes et ne font pas preuve de la subtilité intelligente que j'attendais de lui. Je répète que ça ne m'empêchera pas d'aller voir et sans doute d'apprécier Chez nous mais j'espérais qu'il aurait un regard moins marqué de manichéisme sur le Front National.

Et peut-être moins aussi d'aveuglement. À l'heure où Marine se démène pour nouer une relation avec Israël, où elle est vomie par tous les sites identitaires et la presse extrémiste (la lecture de Rivarol est hallucinante dans la détestation que ces nostalgiques du Grand Reich ont de l'actuel FN), prétendre qu'au cœur du mouvement il y a, dissimulées , des officines nazifiantes est ridicule. C'est comme si l'on disait que, caché derrière Macron, il y a les no borders).

J'ouvrirai un autre fil pour parler du film quand je l'aurai vu. Celui-là sent mauvais.

Ah et au fait que vient faire la diaphane et vipérine Kosciusko-Morizet là-dedans, Vincentp ?


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