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vendredi 15 décembre 2023
Ciné

Mort de Guy Marchand (1937-2023)

On a d'abord connu Guy Marchand, par sa voix, voix chaude de coroner capable de performances étonnantes. Seuls les plus vieux d'entre nous se rappelleront. le succès incroyable de La Passionata, tube de l'été 1965. Mais les plus jeunes doivent savoir que dans Le père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré en 1982, c'est lui qui chante (sans qu'on le voie à l'écran) le tango Destinée.

Mais il a beaucoup tourné ensuite. Une seule fois, il me semble, en premier plan, dans l'excellent La tête dans le sac de Gérard Lauzier en 1984. Lauzier lui donnera d'ailleurs un rôle important en 1996 dans Le plus beau métier du monde ce film désespérant qui préfigurait il y a plus de vingt ans ce qu'allait devenir l'école publique.

C'était, dans ce dernier film, un second rôle ; seulement Marchand était de ces seconds rôles dont on se souvient, qui marquent leur personnage. Il est remarquable dans Garde à vue de Claude Miller en 1981 entre les deux monstres sacrés Lino Ventura et Michel Serrault ; la même année, salopard fini dans Coup de torchon de Bertrand Tavernier. Excellent aussi, dans le même genre dans L'été en pente douce de Gérard Krawczyk ou en inspecteur de police trouble dans Noyade interdite de Pierre Granier-Defferre, l'un et l'autre en 1987. Ripou majuscule dans Ripoux contre ripoux de Claude Zidi en 1990.

Il tournera encore une vingtaine de films, mais se consacrera surtout à la télévision avec la série Nestor Burma qu'il interprètera 39 fois jusqu'en 2003…

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