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Filmographie

Voici les films auxquels André Antoine a participé. Vous pouvez compléter ou corriger cette filmographie.

Ordre : (Par date) (Par titre)
Rôle de André Antoine : (Tous) (Réalisateur) (Scénariste) (Acteur)

1922
L'Arlésienne (Cinéma) – Réal. André Antoine – Marthe Fabris, Berthe Jalabert, Lucienne Bréval

Frédéri, le fils de la riche fermière Rose Mamaï, est tombé amoureux fou d'une fille d'Arles. Les révélations d'un ancien amant de l'Arlésienne blessent cruellement Frédéri. Ni la tendresse de la peti […]

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1921
La Terre (Cinéma) – Réal. André Antoine – Armand Bour, René Alexandre, Germaine Rouer
DVD Z1 : sorti
Le père Fouan a cru bien faire en partageant ses biens entre ses trois enfants. Ce partage provoque entre eux de graves dissensions qui dégenerent vite en haine implacable, qui les déchire…

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1921
Quatre vingt treize, deuxième époque (Court-Métrage) – Réal. Albert Capellani, André Antoine – Philippe Garnier, Albert Capellani, George Dorival

L'opposition pendant la Révolution entre le marquis de Lantenac, le représentant du peuple Cimourdain et le neveu du marquis et fils adoptif de Cimourdain, Gauvain.

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1921
Quatre vingt treize, première époque (Cinéma) – Réal. Albert Capellani, André Antoine – Philippe Garnier, Albert Capellani, George Dorival

L'opposition pendant la Révolution entre le marquis de Lantenac, le représentant du peuple Cimourdain et le neveu du marquis et fils adoptif de Cimourdain, Gauvain.

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1921
Mademoiselle de la Seiglière (Cinéma) – Réal. André Antoine – Huguette Duflos, Catherine Fonteney, Felix Huguenet


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1920
L'Hirondelle et la mésange (Cinéma) – Réal. André Antoine – Maguy Deliac, Pierre Alcover, Louis Ravet

Pierre van Groot, maître-batelier brugeois, fait, deux fois par an, avec ses deux péniches "L'Hirondelle" et "La Mésange", le transport de charbon et de matériaux de construction d […]

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1919
Israël (Cinéma) – Réal. André Antoine – Alfonso Cassini, Alberto Collo, Vittoria Lepanto


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1918
Les Travailleurs de la mer (Cinéma) – Réal. André Antoine – Paul Castanet, René Guychard, Armand Tallier

vieil armateur Lethierry est en possession d'un des plus anciens bateaux à vapeur, "La Durande". Le bateau fort convoité effectue le trajet Saint-Malo – Guernesey. Les autres armateurs […]

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1917
Le Coupable (Cinéma) – Réal. André Antoine – Romuald Joubé, René Rocher, René Hiéronimus


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1917
Les Frères corses (Cinéma) – Réal. André Antoine – Henry Krauss, Romuald Joubé, Jacques Grétillat


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Biographie

André Antoine

André ANTOINE (1858-1943) Arrivé à Paris vers 1866, il est contraint d'abandonner ses études pour des raisons économiques. Attiré par le théâtre, il tente sans succès d'entrer au Conservatoire. Employé à la Société du Gaz, il fait partie de la compagnie d'amateurs du Cercle Gaulois. C'est dans ce cadre qu'il crée, en 1887, le Théâtre Libre, « libre » parce que, les séances étant par abonnement, il n'est pas soumis à la rigidité de la censure théâtrale. La compagnie renouvelle le répertoire, repousse le vedettariat, recherche une nouvelle dramaturgie, et prône l'imitation de la réalité, tant dans le jeu des acteurs que dans la mise en scène. Comme Émile Zola, le jeune Antoine se rattache à l'école naturaliste. Un an après sa fondation, le Théâtre Libre met en scène Cavalleria rusticana, du vériste italien Giovanni Verga, puis les Bouchers, de Fernand Icres, un naturaliste français mort prématurément. À cette occasion Antoine introduit dans le décor de véritables quartiers de bœuf, selon les principes édictés dans le Naturalisme au théâtre (1881) et visant au respect des moindres détails de la réalité. Ces morceaux de viande écœurants font scandale, mais s'en tenir à cette anecdote ne rend pas compte de l'importance de la révolution théâtrale qui s'annonce. À partir du naturalisme de Zola, Antoine engage le Théâtre Libre sur le chemin d'un « théâtre de mise en scène » qui marquera le théâtre du XXe siècle au niveau international : en Italie comme aux États-Unis, à Berlin (où on fonde la Freie Bühne) comme à Londres (l'Independent Theatre) ou Moscou (le Théâtre d'Art, créé en 1898 par Stanislavski). Antoine propose des auteurs dramatiques étrangers inédits en France (Ibsen, Tourguéniev, Strindberg, Tolstoï, Verga) et obtient les nouveaux textes des auteurs les plus réputés de la littérature française (les Goncourt, Daudet, Zola lui-même). Le succès économique n'allant pas de pair avec le succès culturel, Antoine quitta la direction de son Théâtre Libre pour être nommé d'abord directeur (avec Ginisty) de l'Odéon, et pour reprendre ensuite sa liberté d'initiative en ouvrant le Théâtre Antoine (1897-1906), avant d'assumer, seul cette fois, la direction de l'Odéon. C'est en 1914 – après avoir démissionné, et après un bref séjour en Turquie – qu'il se consacre au cinéma. Avant son départ pour la Turquie, Antoine avait déjà pris part à Vincennes à la réalisation de quelques scènes de Quatre-vingt-treize, le film qu'il signera avec Albert Capellani en 1921. Il s'agit d'une importante production de la S.C.A.G.L. (Société Cinématographique des Auteurs et Gens de Lettres), une société liée à Pathé et dirigée par deux auteurs amis d'Antoine : Pierre Decourcelles et Eugène Gugenheim. C'est la SCAGL qui produira presque tous les films d'Antoine, sous la direction artistique d'Albert Capellani, qui, à son tour, paraît subir l'influence du Théâtre Libre d'Antoine, ainsi qu'on peut le remarquer dans les Misérables (1912). Les principaux réalisateurs et acteurs de la SCAGL participent aux films d'Antoine : Georges Denola et Henri Desfontaines en tant que collaborateurs, A. Numès et Henry Krauss en tant qu'interprètes ; et même les films réalisés par Krauss sont marqués par les théories d'Antoine (le Chemineau, 1915). Au théâtre comme au cinéma, il est un formidable découvreur de talent : c'est avec lui qu'ont fait leurs débuts Julien Duvivier et Maurice Tourneur. Plus que les films qu'il a réalisés, ce sont peut-être ses théories qui ont marqué les réalisateurs de la SCAGL et le cinéma réaliste à venir (Stroheim, Renoir, le « réalisme poétique » français, le néoréalisme italien) : sortir des studios, tourner en plein air ; et pour les intérieurs, rétablir le « quatrième mur » (jouer de dos, s'il le faut) ; « c'est le cadre qui doit déterminer les personnages » selon Zola, et les personnages doivent être authentiques et de condition modeste ; avoir recours à des comédiens non professionnels ; en outre, pour les décors, pas de toiles peintes, que de vrais accessoires. Le cinéma n'est pas du théâtre filmé, parce que le théâtre d'Antoine avait déjà effacé les conventions artificielles de la scène. Le corpus de ses œuvres est également constitué par ses interventions dans les revues de cinéma (1919-1921) et une célèbre interview dont la parution dans la Revue Hebdomadaire (1923) déclencha plusieurs polémiques. À deux exceptions près : les Frères corses (coll. Komyta de Tokyo) et Israel, dont la copie est incomplète (Cineteca Nazionale de Rome), les films d'Antoine sont accessibles grâce au travail de reconstruction et de remise en valeur de Philippe Esnault.

Texte : « A », 1895, n°33, Dictionnaire du cinéma français des années vingt, 2001, En ligne, mis en ligne le 26 juin 2006. URL : http://1895.revues.org/document88.html. Consulté le 22 septembre 2008.

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Liens

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Références

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