Ce qui est niais c'est l'abondance de tendresse ! Dommage que l'on ne retrouve pas sur le net la dernière minute du film particulièrement ridicule avec son générique final et sa chanson ringarde, cela permettrait aux autres Dvdtoileurs d'avoir l'assurance de la vérité de mon affirmation.
Pour le reste c'est vrai… Je suis méchant.
l'instit ?? Quelle horreur !! Ne me comparez pas mon Pion avec cette mixture nauséabonde ! Quand je le vois ce pauvre Klein, j'ai envie de retirer mes enfants de l'école !! Pour ce qui est des gags de potache, je l'ai dit : Bof …Là n'est pas l'intêret du film. Niais ? Non…Tendre. Nuance.Et puis quoi ? je suis sure que le muret qui sépare la tendresse de la niaserie est aussi mince que celui qui sépare la comédie de la tragédie…
Seriez vous insensible à Tout, gentil Frétyl ? Parce que je vous préviens que je compte vous parler d'ici peu de La demoiselle d'Avignon. Elle me faisait rêver quand j'avais 10 ans, j'en ai 42 et je suis toujours aussi neuneu quand je me passe le DVD….Alors on va pouvoir remettre le couvert.
Cette oeuvrette, qui peut paraitre à dix sous, est en fait pleine de cette tendresse que peu ou prou, nous recherchons les soirs ou l'araignée prend trop de place dans le plafond….
Henri Guybet est un acteur fourre-tout. Ce n'est pas une insulte, surtout qu'il le prétend lui-même. Eternel Salomon juif (-Comment, Salomon vous êtes juif ?- ) dans le non moins éternel Les aventures de rabbi jacob, soldat pithiviers remplacant au pied levé un aldo maccione trop gourmand pour On a retrouvé la 7e compagnie, amoureux éperdu de Miou-miou dans pas de problème et théatreux dans de grands n'importe quoi, il trouve là matière à démontrer qu'il valait mieux que tout ça ! Le pion, qu'il incarne, est un romantique avant tout. Et si il nous est donné dans ce gentil petit film à voir notre Galabru National se faire poursuivre par un hélicoptère lanceur de petits suisses, le ton est résolument tourné vers le doux, le léger et le sourire tendre.
Et ce n'est pas Claude Dauphin vieillissant et l'Apache Lecat de Casque d'or pour l'éternité, qui dément mes dires. Cet acteur trimballe derrière lui une carrière telle qu'il peut s'infiltrer partout, en tous lieux et toutes ciconstances. Vous souvient 'il ce vieil homme perdu dans les méandres des couloirs des dons et lègues de ces Messieurs Les ronds de cuir ? C'était non pas déjà mais encore lui, à l'aise partout. Et il vient en rajouter un peu dans le tendre, Claude dauphin, dans cette petite chose au crépuscule de sa vie…
Claude Jade, délicieuse et moins, beaucoup moins énervante qu'elle ne le fut près du non moins pénible Jean pierre Leau dans le pourtant très excellent Baisers volés (mystère du cinéma) est içi la béquille de ce pion, timide et perdu au milieu de ce monde de brutes. Car il est chahuté, ce pion. Par des plus paumés que lui. Mais la fibre de l'écriture sera la plus forte. Des gags ? Bof…. Si on veut. Mais disons le : On s'en fout un peu. Nous ne retiendrons de ce film que cette maxime première : accroche toi ! Et, avec un Claude Pieplu toujours magistral, passant à travers toutes mailles, nous y arriverons et, vous savez quoi ? Nous nous marierons ! Ce soir, l'araignée a été vaincu…Et un vote pour qu'elle ne revienne pas.
film super il faut le rééditer pour les plus jeunes !!!!!!
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