Je suis pas un fan de Sandler mais de Nicholson qui nous fait encore ici un numéro … de psychanaliste originale mais redoutablement éfficace. Le scenario & dialogues sont bien écrit avec un theme qui m'interesse. Le réalisateur tire bien parti de l'acteur Sandler. Un exploit qu'il faut souligner. Maintenant comme bcp de film US, on fait pas dans la dentelle mais je trouve que c'est une bonne comedie.
Le film en lui-même est servi par une mise en scène inexistante, sans idée, sans âme, sans rien, sans talent. Le scénario est tout à la fois incrédible, vulgaire et entendu dans les bifurcations qu’il opère. Du coup, comme l’humour ne passe pas, on assiste à deux heures de film durant lesquelles les acteurs s’acharnent à minauder, à surjouer pour tenter de nous faire décrocher un sourire. Ils en deviennent pathétiques.
Il reste tout de même deux petites idées assez drôles, du moins drôles comparé au reste affligeant du film. Il y a d’abord les "cameo", deux apparitions. Le premier est celui du symbole même de l’énervement incontrôlé des années 80, John McEnroe, amusant dans les 30 secondes qui lui sont consacrées et Rudolph Giulianni, plus pathétique lui, dans la scène violon de la fin du film.La seconde idée qui fait un peu sourire, c’est la récupération de « I feel pretty » en chanson calmante. Efficace dans la scène du pont (Adam Sandler chante l’air alors que les voitures le doublent en l’injuriant) elle est reprise plus lourdement à la fin. Chose amusante, cette chanson était détournée également dans Mafia Blues, la rechute, film très similaire à celui-ci, dans l’utilisation parodique et pathétique d’un grand acteur pour un film poussif et raté.
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