Il ne faut pas être trop difficile point de vue scénario pour apprécier Big Racket (1976) réalisé par Enzo G. Castellari. Les malfrats sont aussi baveux que des crapauds, commettant tous les délits possibles et imaginables vis à vis des braves commerçants, n'hésitant pas à trucider d'honnêtes policiers. Le discours gauchiste de l'époque visant à dénoncer l'exploitation matérialiste est attribué à ces malfrats pour le ridiculiser. Finalement, l'inspecteur Fabio Testi constitue une milice pour accomplir la justice, armes à la main. L'aide d'un champion de ball trap est requise. Un savoir-faire cinématographique indéniable (plans, rythme, gestion des acteurs) fait passer néanmoins la pilule du contenu démagogique de l'histoire, et l'ensemble est plaisant, avec un final sanglant comme il se doit. Castellari va avoir 86 ans le 29 juillet prochain, son oeuvre, si particulière, est à connaitre.
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Les malfrats sont aussi baveux que des crapauds, commettant tous les délits possibles et imaginables vis à vis des braves commerçants, n'hésitant pas à trucider d'honnêtes policiers. Le discours gauchiste de l'époque visant à dénoncer l'exploitation matérialiste est attribué à ces malfrats pour le ridiculiser. Finalement, l'inspecteur 
constitue une milice pour accomplir la justice, armes à la main. L'aide d'un champion de ball trap est requise. Un savoir-faire cinématographique indéniable (plans, rythme, gestion des acteurs) fait passer néanmoins la pilule du contenu démagogique de l'histoire, et l'ensemble est plaisant, avec un final sanglant comme il se doit. Castellari va avoir 86 ans le 29 juillet prochain, son oeuvre, si particulière, est à connaitre.