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Nouveau monde


De Frydman Charles, le 30 août 2022 à 07:49
Note du film : 5/6

Alfred (Jean-Paul Belmondo) porte le nom de Lubitsch. Un nom qui évoque en premier Ernst Lubitsch dont le seul scénario original est "to be or not to be (jeux dangereux)" . Le EST au milieu de l’image lorsqu'Émile traverse le faubourg rappelle le "être ou ne pas être" du film de 1942 d'après Hamlet. L'enseigne TSF au 61 du fbg de l’image correspondante a laissé la place à l’enseigne TELESF au début des années 1970. Ci après en 1978

. Une société de réparation de télévisions par des techniciens de l'Ort(organisation reconstruction travail, rien a voir avec l'ORTF) qui affichait une publicité moins modeste au début "réparation des télévisions par des techniciens diplômés de l’ort à Montreuil". Dans le quartier,rue de la lune, près de la porte Saint Denis, se trouvait l'ecole Centrale de TSF devenue ECE , ecole Centrale d'électronique. Au 57 se trouvait le "Central sporting club". Une scène du film "l'air de Paris" (1954) y fût tourné. Dans le film de 1961 le rôle d'Angela est joué par Anna Karina au nom presqu'homonyme d'Anna Karenine le roman de Tolstoï. Dans "to be or not to be (jeux dangereux)" une photo avec un message au dos pour la résistance est insérée dans le livre Anna Karénine.


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De Frydman Charles, le 17 août 2022 à 17:18
Note du film : 5/6

Des plans trop courts, une histoire saccadée. Mais j’ai apprécié les images du faubourg Saint Denis d’Antan avec ses marchandes des quatre saisons

A 1 h 14 mn 14 s au cabaret Émile traite un petit vieux monsieur de vieux con. Le petit vieux réplique "que vous êtes". Mais Émile EST quoi ? A 1 h 14 mn 22 s vers le 59 rue du faubourg Saint Denis le EST de "une femme EST une femme" et l’enseigne TSF d’un réparateur radio au 61 qui semble lui faire écho.Jean-Claude Brialy traverse le faubourg, puis sur le trottoir en face Jean-Claude Brialy de dos avec une écharpe .Il y a croisé une inconnue qui sort d’un immeuble au 50 du fbg . Marie Dubois ! dont il est séparé par le EST . Ci-après Marie Dubois à 53 mn 53 s , même profil que l’inconnue ! Émile ne s’est pas attardé avec l'inconnue pas inconnue ,il lui a probablement demandé "tu sais où est Angela" et elle répond "non" en faisant un signe de la tête. …Vers 54 mn Angela fait face a Marie Dubois "qu’est-ce que tu lis ?" Marie Dubois mime "tirez sur le pianiste". Angela "tirez sur le pianiste!"
(Jean-Claude Brialy était homosexuel "C’était tabou. … D’ailleurs, je ne vois pas l’intérêt de dire : "Il EST jaune", "Il EST juif" , le titre du film pourrait en faire une allusion moqueuse, une femme peut avoir un enfant, Angela en désire un, on ne peut pas considérer un homme comme une femme. En fait son homosexualité n'a été révélée au public qu'en 2001 avec le livre "Le Ruisseau Des Singes". Neanmoins dans le microcosme du monde du spectacle,son homosexualité était connue). Le mysterieux EST sur l’image a une autre explication dans le film, en impression sur les plans suivants : "tellement malheureux"
. Les deux aveugles , Dominique Zardi et Henri Attal illustrent le vrai malheur. En fait de faux aveugles qui abaissent leurs lunettes et regardent Émile en se demandant en quoi il est malheureux , puis, "qu’il s’en fout"
. Émile (Jean-Claude Brialy) ne trouvant pas Angela qui insistait pour qu’il lui fasse un enfant, voit une stripteaseuse en blanc (une femme) avant le EST, Angela qui devait passer après la strip teaseuse est partie, puis Emile va voir une prostituée passage Brady (une femme). Il lui dit "c’est donc involontairement qu’on commet l’injustice, et qu’on est injuste et mechant" la prostituée "involontairement ? Dis moi , à ce qu’il semble " Émile la coupe et répète "et qu’on est injuste et méchant" (il trompe Angela)..une femme est une femme , qu'importe laquelle ? L’image illustre le texte et les commentaires , Jean-Claude Brialy EST un homme ? sûr, et il aime les femmes dans le film. Homosexuel et heteroexuel dans la vie ? Quelle est son identité la plus marquante ? (Être ou ne pas être ? Hamlet) …mais juste tellement malheureux, explique le film. Malgré de fortes probabilités, aucune certitude quant à l’allusion à l’homosexualité de Jean-Claude Brialy. Jean-Paul Belmondo protagoniste de Jean-Claude Brialy dans le film, pensait que Jean-Luc Godard était homosexuel lorsqu’il lui a proposé de tourner "à bout de soufle" (1960) : Belmondo pensait que Godard le draguait. Gros Plan sur une marchande des quatre saisons à 54 mn 53 s :
Vers 14 mn Jen-Paul Belmondo et Anna Karina rue de Metz
6=10 10 disques pour le prix de 6 mais pourquoi 2 écrit au dessus ? Vers 1 h 12 mn et 1 h 17 mn une mystérieuse envie d’aller à Mexico, qui rappelle un autre film tourné dans le faubourg "crime au concert Mayol". Le quartier est méconnaissable aujourd'hui.


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Bien joué mais mal vieilli


De Torgnole, le 24 avril 2008 à 17:42

Godard, c'est génial! Faut se mettre en condition: Une bonne bouteille, un gros pétard et c'est le scotch admiratif assuré! Aaaah! Je me souviens encore de ce documentaire sur les Rolling Stones, tout simplement incroyable.


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De droudrou, le 24 avril 2008 à 12:53

Blague à part… Je me pose la question si le titre du film une femme est une femme est bien choisi après l'article que je viens de lire sur le Nouvel Observateur de cette semaine !


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Godard mieux qu'Audiard


De RdT, le 23 janvier 2006 à 19:23
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Voilà un film intensément jubilatoire. Un des plus beaux exemples de la créativité des années soixante. Une époque féconde et riche où se côtoyaient Truffaut, et Tati en France, Vera Chytilova en Tchécoslovaquie . Epoque audacieuse où on l'on hésitait pas à explorer de nouvelles formes sans craindre l'incompréhension du public.

Une femme est une femme est un film qui me rend réellement heureux à chaque fois que je le vois. Son générique tout d'abord, joyeusement démantibulé et humoristique, les dialogues ensuite, à écouter à réécouter, à savourer. Citons pour le plaisir cette scène entre Angela (Anna Karina) et Émile (Jean-Claude Brialy) :

«Angela : Tu préfères manger du poisson ou de la viande pour dîner?

(silence, Émile reste plongé dans son journal)

«Angela : Émile!!!

«Émile : Du poisson.

«Angela : Et qu'est ce que tu aurais préféré si tu avais voulu de la viande?

«Émile: J'chsssais pas… Du veau.

«Angela : Et.. Si tu avais voulu du boeuf au lieu du veau, tu aurais choisi un bifteck ou un rôti?

«Émile : Moi??? Un bifteck…

«Angela : Si tu m'avais dit rôti, tu l'aurais choisi bien cuit ou bien saignant?

«Émile: Très saignant.

«Angela : Et bien mon chéri, tu n'as pas de veine, parce que, justement, mon rôti de boeuf est un peu trop cuit.

Ils s'assoient à table. Angela écarte un pot de fleur pour y mettre son rôti calciné. Elle contemple Émile, plongé dans sa revue.

«Angela : Tu es fâché?

«Émile : Non. On ne va pas se fâcher pour ça.

«Angela : Dommage…

Elle se sert un verre de vin.

«Angela : Parce que moi, je suis très "chaînée"»

C'est encore mieux que du Audiard!!! Le jeu d' Anna Karina et Brialy est enthousiasmant. Belmondo (encore inconnu à l'époque) est parfaitement génial dans le rôle d'un marloupin sexy au nom évocateur d'Alfred Lubitsch. Les audaces de mise en scène (qui sont devenues impossibles dans le conformisme Panurgien dans lequel nous vivons) tombent justes pour réveiller le spectateur : interruption inopinée de bandes son, salut des acteurs au spectateurs, succession syncopées de scènes inattendues : Par exemple celle où Brialy joue du balai pendant le commentaire d'un match de foot, une scène d'anthologie… Je vous conseille amicalement de savourer ce beau film durant vos longues soirées d'hiver, et la réplique finale enchantera tous ceux qui ont vécus de belles histoires d'amour. Et…cerise sur le gâteau, il y a la voix d'Aznavour

J'espère, par cette modeste contribution, avoir invité tous ceux qui ne connaissent pas encore Jean-Luc Godard à aller voir Une femme est une femme.


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De Impétueux, le 22 janvier 2006 à 23:28

Ne vous méprenez pas ! Vous êtes le bienvenu ici et je pense que tous les habituels contributeurs de DVDToile se réjouiront de voir arriver un nouveau camarade ! Le cinéma est assez vaste et divers pour qu'on puisse l'aimer et le célébrer de mille manières ! Il y a entre nous des connivences, des complicités…et des divergences, et c'est très bien ainsi. Pour vous donner un exemple, je partage avec Vincentp bon nombre d'admirations, mais le quitte dès qu'il évoque le cinéma japonais, qu'il apprécie et qui m'indiffère. Et je ne suivrai pas plus Arca dans toute l'étendue du panorama du cinéma italien, qu'il connaît mieux que personne, pas plus que je ne prétendrai l'intéresser aux bluettes des années quarante à soixante du cinéma français, qui font mon miel ! Nous ne sommes pas une secte, vous dis-je !

Je notais simplement que vous faisiez partie d'une espèce inhabituelle en ces lieux, le Godardien.

Mais c'est très bien qu'il y en ait, ça étoffe notre palette ! Si la libre discussion, et la polémique à peu près civilisée ne vous effraient pas, tout va bien ; je suis sûr, d'ailleurs, qu'il y a bien quelques admirations qui nous sont communes… C'est à trouver, mais ça ne doit pas être impossible…


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