Le Train des épouvantes

Voici les derniers messages de ce forum :

Premier film à sketchs fantastique de la AMICUS

De vincentp, le 5 septembre 2020 à 15:57
Note du film : 3/6

Inégal, avec un excellent épisode mettant en scène le génial Christopher Lee en critique d'art.

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De verdun, le 25 mai 2014 à 17:28
Note du film : 3/6

Le triomphe des productions de la Hammer

à la fin des années 1950 avec Frankenstein s'est échappé

et Le cauchemar de Dracula

suscita inévitablement des envieux. La concurrence la plus notable dans ce domaine du fantastique britannique fut certainement celle de la firme Amicus, créée par les Américains Milton Subotsky et Max Rosenberg, le premier étant également scénariste de ce train.

Le train des épouvantes est le premier d'une série de films à sketchs horrifiques mis sur pied par la Amicus selon une formule intangible: plusieurs sketchs plus ou moins réussis sont reliés entre eux par une intrigue-prétexte. Ici cette intrigue-prétexte est la suivante: Cinq personnages sont réunis dans le compartiment d'un train. Un mystérieux docteur, incarné par un Peter Cushing particulièrement savoureux, tire les cartes à chacun d'entre eux. Chaque tirage est l'occasion d'un sketch, révélant leur futur:

1° le premier voyageur doit faire face à la malédiction d'un loup-garou.

2° le deuxième doit affronter une plante maléfique.

3° le troisième est un musicien qui a le malheur de vouloir copier et se moquer de la musique vaudou.

4° le quatrième Christopher Lee est un critique d'art qui est poursuivit par la main d'un artiste Michael Gough qu'il a assassiné.

5° le cinquième Donald Sutherland, se rend compte que sa femme est un vampire.

La réalisation est due à l'inégal Freddie Francis,

débauché, comme Lee

et Cushing

de la Hammer. Il se livre à un travail honnête: le scope-couleur est flamboyant. Hélas, comme souvent dans ce genre de film, le résultat est inégal: le premier épisode est banal mais la photo en est très intéressante, le deuxième sketch est banal, le troisième trop long et clichetonneux. Le quatrième sketch est de loin le meilleur avec un duel Lee

- Michael Gough

captivant. Et le dernier épisode où l'on retrouve un tout jeune Sutherland

est drôle. L'intrigue de liaison apparaît rétrospectivement assez illogique au regard du dénouement.. L'interprétation des trois premiers sketchs est également assez terne.

Mais on retrouve aussi les qualités du film à sketches: on n'a guère le temps de s'ennuyer et on trouve forcément une pépite dans le lot.

Si le train des épouvantes est la première anthologie horrifique produite par la Amicus, ce n'est pas la plus réussie: Asylum, La maison qui tue ou "Histoires d'outre-tombe", dont j'attends la fiche avec impatience, seront plus réussis car plus homogènes.

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