L’idée est plutôt bonne, jouant sur cette impression particulièrement forte à adolescence qu’on est divisé entre un paraître souvent ridicule et gauche et l’être véritable qu’on sait (narcissisme oblige) génial, héroïque, etc. Le film est basé sur cette idée, mais n’oublie jamais l’humour et surtout pas l’action.
Car Cody Banks : agent secret est également un épisode de James Bond. On y retrouve les trucs et astuces du superhéros : une BMW (ici un skate), et divers éléments explosifs, on retrouve un super-méchant qui veut la fin du monde depuis son super-palace, une cody banks girl à séduire. Et puis on a surtout la structure du James Bond classique allant d’une enquête un peu musclée au début qui aboutit à une scène de réception dans laquelle l’agent secret affronte le méchant sur une table de jeu avant de l’attaquer dans son manoir.Tout y est, mais les références ne se cantonnent pas à Bond. Mission: Impossible y passe avec tendance Wallace et Gromit dans une scène de suspension pour voler un objet secret. Austin Power est également singé avec le personnage de la mentor, habillée moulant et en talons hauts.
Les comédiens sont à la hauteur de l’enjeu. Les producteurs ont mis le pari de faire jouer Cody Bank par un comédien qui ne soit pas un futur play boy. Il n’est pas particulièrement beau, ce qui correspond toutefois au personnage.
La mise en scène est carrée, de bonne facture mais très conventionnelle.
Page générée en 0.0023 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter