Zhang Yimou maîtrise aussi magnifiquement les films à grands spectacle (Héro, Le Secret des poignards volants, La Cité interdite, Turandot…) que les films à petit budget (the Road Home, Pas un de moins, Le Sorgho rouge, Riding alone for thousands of miles). Drame personnel et social, Qiu Ju, une femme chinoise en est le parfait exemple. Son combat contre la bureaucratie et l'absurdité (pléonasme ?) vous émouvra. Gong Li, comme toujours, y est sublime. Un film que vous n'oublierez pas.
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est un peu tout ça. Ce film prend la forme d'une chronique sociale, s'attachant à décrire de façon réaliste, au travers d'une trame dramatique assez simple, les idées, pensées et émotions des personnages. 
est un cinéaste de talent, qui emploie des techniques assez proches de celles de 
pour ses contes des années 1970. S'agit-il d'un film majeur ? Certaines séquences dont la séquence finale, et le gros plan sur le visage de l'actrice 
sont marquantes, voire magistrales. Le sens du film donne l'impression d'être produit lors des deux dernières secondes au terme d'une durée de 1h40. Ce film a été Lion d'or à la Mostra de Venise.