Un mélo qui reste simplement mignonnet du début à la fin alors que son sujet, devrait nous sembler poignant à la manière d'un Love Story.
On ne ressent guère d'évolution, de rupture de ton, hormis une scène plutôt embarrassante de baiser… dans la maison d'Anne Frank à Amsterdam.
C'est très poussif ; même le final traîne franchement en longueur. Et pour un film sur la maladie, tout cela reste très propre. Des tuyaux dans le nez ou une prothèse à la jambe ne suffisent pas à rendre crédible la souffrance des personnages, qui se doivent de rester jeunes et beaux.
Un film d'adolescent un peu gnan-gnan sauvé par la belle interprétation de Shailene Woodley et par le plaisir de retrouver la toujours superbe Laura Dern. En revanche, Willem Dafoe a hérité d'un rôle sans épaisseur.
Je peine à comprendre l'enthousiasme que ressent le public pour cette œuvrette.
Je reconnais avoir ressenti certaines doses de sensibilités surtout dans l'écoute d'un verbe pathétique mettant en lumière de manière accéléré tout un processus émotionnel qu'il faut déverser à toute allure en scrutant en parallèle la progression inévitable de la maladie.
Ce qui doit à l'origine se ressentir en s'étalant sur toute une vie devient la luminosité et la réalisation d'un instant.
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