Avec les fêtes, j'ai eu la chance de me faire offrir The enemy below avec notre acteur préféré Robert Mitchum et notre ami Curd Jurgens.

Pas question de ne pas le regarder dans sa version originale. J'ai donc découvert des Allemands qui parlaient anglais avec un fort accent allemand… C'est un détail qui est relativement amusant. Parallèlement, c'est également amusant dans cette version originale d'entre "Mister Ware" et la traduction "Lieutenant Ware"… Pour le moins, les traditions de la marine sont respectées et dans le doublage le commandant (captain) dit bien : monsieur Ware)…

C'est un film qu'on peut regarder sous plusieurs angles. Un bon film de guerre qui se déroule à bord d'un destroyer américain et d'un sous-marin allemand. Les poncifs sont en usage puisque l'un des officiers de l'équipage du sous-marin lit "Mein Kampf" qui était la grosse bible rouge de l'Allemagne nazie… et que d'autres contemplent d'un air écoeuré…

Ce qui est intéressant, autre vision qui émerge de ce film, c'est la vitesse du progrès technique. A bord des 2 navires, on dispose de tout un arsenal de matériel sophistiqué : sonar – radar – matériel de communication – et matériel de chiffrage/déchiffrage… On n'en est plus à cette époque où lancer une torpille c'était croire en la bonne chance du hazard : tout est désormais déjà tracé. La machine commence déjà à l'emporter sur l'homme.

Enfin, ce que j'ai trouvé intéressant même si la démonstration peut paraître lourde, c'est cette histoire humaine où, une fois que le matériel n'a plus aucune importance, les hommes s'entraident et se regroupent ensuite dans le deuil. Il ne fait pas de doute qu'à la fin du film et bien loin de la fin des évènements qui les ont opposés, les ennemis d'hier cèdent la place aux amis d'aujourd'hui…

C'est peut-être très simpliste mais, en ces veilles de fêtes, ça me paraissait important de le signaler.

Merci de l'avoir dit il y a des choses que je n'ai pas remarquer.