Et il continue inlassablement de radoter, de rabâcher les mêmes histoires de vieillards acariâtres et hypocondriaques qui fascinent des jeunes filles naïves… Au moins, Whatever works ramène-t-il Woody à New York. Mais pourquoi ressasser éternellement les mêmes thèmes, les mêmes situations de film en film ? Ici, il ne fait plus l'effort de trouver des idées de décors ou de mise en scène, c'est pratiquement du dialogue ininterrompu, du "one man show" par acteurs interposés, une loghorrée vertigineuse sur la vie, la mort, l'amour, le suicide, la vieillesse, le sexe…

Anthony Hopkins (annoncé sur votre fiche) aurait-il été plus intéressant que Larry David ? Pas sûr.

A ce stade, Woody Allen devrait peut-être faire des séries genre Seinfeld ou Extras, parce que Whatever works n'a que peu de rapport avec le cinéma.