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Question !


De Giachinno, le 22 mars 2004 à 00:04

Lors de cette scene, il s'agit du Choeur conclusif du tres remarquable Stabat Mater de Rossini (l'Amen final)…

Cependant, je demande a mon tour : Qu'elle est cette splendide piece pour piano que l'on entend lors de la scene où la danseuse, nouvelle arrivee, Seduit par son ineffable grace le meme tres remarquable danseur Leroy….

Merci….


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De Arca1943, le 20 mars 2004 à 19:40
Note du film : 4/6

Excellente question. Et en particulier, quelle est cette puissante oeuvre pour choeurs qui atteint son climax au moment précis où le balèze danseur noir, qu'une prof agressive vient de coincer en flagrant délit d'analphabétisme, sort enragé de la classe et renverse les bibliothèques? C'est une scène que je ne suis pas près d'oublier.


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Critique


De dumbledore, le 21 novembre 2003 à 13:25
Note du film : 4/6

Avant Star Ac’, il y avait Fame. Avec l’arrivée du Nouvel Hollywood à la fin des années 60, tous les genres cinématographiques étaient voués soit à disparaître (le western malgré quelques "survival") soit à évoluer. Le « musical » est un de ceux qui a le plus changé. A la place des grosses machineries, comme My Fair lady (1966), Mélodie du bonheur (1965), ou bien même West Side Story, se trouvent des comédies musicales plus ancrées dans la réalité, plus marquées de leur époque, socialement et historiquement : La fièvre du samedi soir, Grease, Flashdance et… Fame.

Fame se pose avec force dans l’époque en prenant comme personnage non plus des icones rêvées, mais 6 jeunes très concrets, venant de milieux très différents et d’éthnie très différente. On retrouve ainsi Coco, la jeune actrice black, cultivée intelligente et dynamique, Leroy, le black de banlieue, Bruno, le pianiste éléctronicien fils d’un chauffeur de taxi, un

homosexuel fils de riche, une juive coincée d’origine modeste, un jeune blanc mythomane issu d’une famille très (trop) catholique. Bref un panorama assez représentatif aussi bien de New York multi-culturel et de la jeunesse de l’époque, divisé entre des rêves de gloire et une réalité qi a abandonné les rêves et espoirs de la génération peace and love pour entrer dans la dureté et le pragmatisme de l’ère Reagan.

Vu le sujet, on aurait pu s’attendre à soap, dans lequel on suivrait les histoires personnelles des uns et des autres, en même temps que leurs progrès au fil des ans. Heureusement, le scénario est bien construit et surtout on retrouve à la mise en scène un Alan Parker au sommet de son art (il réalise deux ans Midnight Express et deux ans après The Wall). Il réussit à insuffler un réel souffle au film, offrant plusieurs moments de grande virtuosité de mise en scène.

On sent déjà certains thèmes qu’il développera avec plus de force encore dans The Wall avec notamment la scène dans laquelle les jeunes prennent possession de la rue pour danser, bloquant du coup toute la rue, toute la Société.

Tout le film possède ainsi un rythme soutenu, usant à foison du montage parallèle entre les différentes salles de l’université et donc les différents arts. Le montage son est à cet égard particulièrement soigné, offrant des transitions musicales de toute beauté.

Mais surtout le film réussit à éviter le happy end. Les parcours des apprentis artistes évitent les clichés du « génie », de la « gloire » et autre miroir aux alouettes pour privilégier au contraire la dureté de ces métiers. Au sortir du film, on ne garde pas forcément une image très idyllique de des 4 ans de parcours de ces personnages. Impossible également de dire qui réussira et qui échouera. La vie s’ouvrent à eux, pleine de mystères.


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