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De Savinien, le 14 novembre 2019 à 14:00

Je suis un Français à part entière, Encore un Français entièrement à part, J’ai du bon tabac dans ma tabatière, J’ai du bon tabac, tu n’en auras pas x 2 Si on touchait, à Dieu ne plaise, À mon pays, fleur-de lysé Je chanterais la Marseillaise, Peut-être bien le poing levé, Je chanterais la Marseillaise, En montant les Champs Élysées. x 2

Bien spirituel! J'ai une bonne epouse, tu ne l'aura pas


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De Frydman Charles, le 29 mars 2018 à 16:48
Note du film : 5/6

Surprenante chanson de Dominique Zardi vers 13 mn , d'après la comptine " J’ai du bon tabac" :

'' Je suis un Français à part entière, Encore un Français entièrement à part, J’ai du bon tabac dans ma tabatière,j’ai du bon tabac mais t’en auras pas (2 fois) . Si on touchait, à Dieu ne plaise, à mon pays, Je chanterais la Marseillaise peut être le point levé, Je chanterais la Marseillaise en montant les champs Élysées . ''

Au premier plan Charles Desvallées entre dans la voiture de Paul , son collaborateur,stationnée devant un panneau de stationnement interdit pour changer l'heure sur le disque de stationnement, puis dans la sienne garée dans une rue perpendiculaire pour également changer l'heure . C’est un bon Français !

En arrière plan , sur le trottoir en face du trottoir le long duquel est stationnée la voiture de Paul, le restaurant Rome .


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Le bonheur dans le crime


De Pianiste, le 12 mai 2014 à 09:56

En inconditionnel que je suis depuis toujours des films de Claude Chabrol, je ne peux que faire des compliments de La femme infidèle. Le maître y apporte comme à chaque fois beaucoup de talent et nous offre un véritable huis-clos dont la fin semble cependant toujours assez confuse. Ce n'est peut-être pas le mot, mais on comprend que Michel Duchaussoy vient arrêter Michel Bouquet. Pourtant le crime semblait parfait. Le même constat peut être établi pour Stéphane Audran. Dès le début, elle a compris que c'est son mari qui a assassiné Maurice Ronet. Lui aussi a compris qu'elle le sait. Souvent, tout se joue entre des échanges de regards. Il est vrai que comme dit précédemment, la femme infidèle préfère le confort de sa vie conjugale à celle que pourrait lui offrir son amant. Et puis il y a la réputation qui a vite fait d'être atteinte par les ragots. Je pense qu'il s'agit d'un des meilleurs films de ce réalisateur prolixe. Une ambiance bien des années 70 et un suspense haletant du début jusqu'à la fin.

Un film a regarder plusieurs fois, si on veut bien tout saisir et encore….


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De vincentp, le 21 novembre 2010 à 00:23
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Enormément de qualités et de sources d'intérêt : le sujet (la réalité face aux apparences), la mise en scène (cette histoire est haletante), la direction d'acteurs, l'originalité du traitement des thèmes abordés (relations sociales et humaines)…


J'apprécie tout particulièrement dans La femme infidèle l'insertion parfaite des seconds rôles dans l'histoire (l'ivrogne, le détective, le client au bar…). Parfaitement introduits, ils apportent un complément d'informations qui éclairent la personnalité des principaux protagonistes, et orientent le récit dans des directions imprévues… La critique de la bourgeoisie est bien présente (c'est sans doute le sujet central du récit)… Hélène préfère la sécurité bourgeoise à ses sentiments, à la justice sociale… Au-delà (avec l'appui de la mise en scène, jouant sur les déplacements lents des personnages, ou de la caméra les observant, et quelques notes de musique grave) l'impression de personnages errant déphasés et deconnectés de leur environnement extérieur, sorte de somnanbules diurnes. Se battant pour maintenir leur respectabilité sociale, même de façade, avec l'appui d'auxiliaires manipulés ou consentants. Le détective (admirablement interprété) n'est pas dupe des tenants et aboutissants de son travail, et participe dans l'ombre à ce mode de domination quasi-invisible.


A mon sens, un des très grands films du cinéma français, peut-être le point d'orgue de la carrière de Chabrol, dans sa meilleure période (celle qui court de la fin des années soixante à la fin des années soixante-dix).


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