Un classique reconnu comme tel -et justifié- du cinéma suédois daté de 1952 qui a marqué son époque (ours d'or Berlin 1952). Elle n'a dansé qu'un seul d'été possède une fraicheur de ton, un caractère irrévérencieux, qui a surpris le public de l'époque. La forme est soignée, la photographie des champs ou des lacs suédois en plein été est magnifique et crée un cadre au sein duquel des péripéties sans doute assez prévisibles aujourd'hui se développent. La musique et les danses bâtissent une histoire enjouée et naturelle. Reste que plusieurs films de Bergman réalisés entre 1950 et 1953 (Vers la joie, Jeux d'été, L'attente des femmes, Monika) sont bien plus accomplis ou élaborés sur un plan dramatique que ce film de Arne Mattsson.

Cela "nettoie" utilement l'esprit des artifices ou scories déposés par les cinémas anglo-saxon et parfois français

Vous faites des comparaisons ou vous cloisonez bien tous les genres de cinéma dans leurs territoires respectifs ? D'autre part, peut-on vraiment apprécier sauter les frontières du cinéma sans risquer que notre jugement sur les films ne soient un peu asphyxier par un patchwork déroutant ?