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De verdun, le 14 octobre 2012 à 22:24
Note du film : 4/6

A l'instar de Peter Gunn, ce n'est pas un Blake Edwards majeur mais c'est un film éminemment agréable.

Le scénario est étrangement foutu, semblant prendre des chemins de traverse, s'attarder sur des détails qui ne seront pas repris par la suite (le gars pincé avec du shit sur lui). La mise en scène est correcte, sans tics 70's trop marqués (zoom, ralenti) mais l'esthétique fait qu'on se croirait par moments dans une série TV de la même époque. La splendide Jennifer O'Neill n'apparaît que très peu et l'on ne peut que s'en navrer.

Malgré tout ça se suit avec plaisir. James Coburn est absolument jubilatoire dans son rôle de médecin-flic nonchalant et violent à la fois. Il faut dire qu'il sert des dialogues excellemment écrits. Le film est mené sur un bon rythme. Et surtout le film est politiquement incorrect: on traite de liberté sexuelle (rare dans une production US), d'avortement clandestin supposé, et certaines séquences comme la virée en voiture avec la copine de la défunte ou la visite de Carey-Coburn sont délectables de par leur cruauté.

Un Blake Edwards plaisant même si l'on ne reconnaît guère la griffe du cinéaste, alors qu'on la discernait sans mal dans Peter Gunn.


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De vincentp, le 2 septembre 2011 à 22:18
Note du film : 4/6

Un avortement clandestin conduit au décès d'une adolescente  ; un chirurgien (James Coburn) mène l'enquête. The Carey treatment réalisé par Blake Edwards en 1972 égratigne les institutions américaines (police, justice, médecine, éducation scolaire, …) tout en abordant des sujets de société : la sexualité, la contraception, l'avortement ou bien les relations professionnelles ou familiales. Voilà un long-métrage conçu à la fois pour divertir et faire réfléchir ! Mais les conventions du scénario sont mises à mal et le spectateur est balloté dans tous les sens. Libre à lui d'apprécier ou non.

Ce film, typique de ce que Hollywood a pu produire au début des années 1970 (on pense par exemple à La fugue d'Arthur Penn mais aussi à bien d'autres films), n'est pas complètement convaincant. Jennifer O'Neill, une nouvelle fois exceptionnelle (cf Rio Lobo), est largement sous-employée par exemple. Passons sur les invraisemblances (un pont esquinté mais son auteur n'est pas inquiété). Une semi-réussite mais intéressante à découvrir dans le cadre d'une rétrospective consacrée à son metteur en scène : on y mesure l'évolution de celui-ci au fil des ans (style, thèmes) ; on y observe aussi les constantes d'une époque à l'autre : excellente direction d'acteur, parfaite écriture cinématographique (enchainement des plans), mais pas forcément un parfait assemblage des idées. Et une déclinaison parfois perfectible de thèmes en idées et en images. Rappelons, à titre de comparaison, par exemple que Coppola réalise de son côté en 1972 Le parrain.


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