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Voici les derniers messages de ce forum :

La fête est une parenthèse sur la route de l'ennui


De verdun, le 7 février à 22:58
Note du film : 1/6

J'avais adoré Whiplash du même Damien Chazelle lors de sa sortie il y a dix ans…

Je me faisais donc un plaisir d'aller voir Babylon, qui réunit deux comédiens aussi remarquables que Brad Pitt et Margot Robbie.

Résultat des courses: trois heures de supplice. La première séquence où l'on voit un éléphant déféquer sur l'un des personnages principaux donne le ton. L'ensemble sera outrancier, saoulant, dépourvu de toutes nuances, proche du n'importe quoi, interminable. Et la fin, qui convoque de grands films de l'histoire du cinéma, est insupportable de prétention.

Babylon est symptômatique des dérives du cinéma d'aujourd'hui. Trop de longueurs, trop de prétention et aucune invitation à faire rêver le spectateur. On convoque les fantômes du passé mais on est incapable d'innover véritablement ou simplement de faire aussi bien que les grands d'hier. Du bling-bling mais aucune émotion, aucune profondeur. Trop peu de vraie maîtrise. Et trop peu de scénario.

Finalement Once Upon a Time… in Hollywood de Tarantino n'est pas si mal que ça …


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De JIPI, le 4 février à 12:23
Note du film : 4/6

Coruscant pratiquement ininterrompu garnissant son espace temporel entre bamboulas démentielles et tournages apocalyptiques.

Rires et larmes, caprices éléphantesques, colères homériques, langage ordurier, situations rocambolesques se succèdent dans une cité ne faisant que fonctionner la tête en bas.


Temple de simulations indispensables et permanentes ou être soi-même ne mène nulle part, si l’on désire se faire connaitre et surtout durer, constamment ballotés sur un bateau ivre n’ayant plus aucun cap cohérent.

Comas éthyliques, états seconds, excentricités nauséabondes foisonnent dans un milieu festif imprévisible et décadent, ne semblant jamais dormir bien longtemps ou il faut entretenir sans aucun répit, les performances inventives et provocantes d’un personnage auquel on appartient uniquement que pour survivre.

En se délestant le temps d’une courte lucidité de quelques confidences que l’on abandonne bien vite, dépendant d'un contexte voyeuriste et manipulateur que l’on ne peut contourner si l'on désire exister.

Comédie humaine à temps complet dans la débauche, l’euphorie, la tragédie, le courage, l’investissement et la lâcheté.

Prestations alimentaires dégradantes, usantes et répétitives tissées sur des sables mouvants quotidiens toujours prêts à vous engloutir à chaque instant.

Un pour tous, chacun pour soi dans un monde complètement dément bourlinguant dans une nacelle chancelante ne tenant debout que par miracle.


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