The Housemaid (2010) réalisé par Im Sang-soo est une oeuvre glacée, virtuose, esthétisante (c'est à dire "donnant une place excessive à la beauté formelle"). Récit psychologique, avec une dimension charnelle et sulfureuse. La scénario, remake du classique sud-coréen de 1960, ne fait pas dans la demi-mesure, et appuie fort avec une dimension sociale et contestataire en filigrane. Les deux acteurs principaux sont convaincants dans des rôles difficiles. Voilà l'archétype du film d'auteur qui ne pourra pas plaire, malgré ses qualités formelles, à un large public. Une oeuvre pointue destinée à un public averti, La presse française est logiquement très divisée. "Positif", "Elle", "La Croix", "le JDD", "Le Point"…, ont beaucoup aimé, pas du tout "Le Figaro" ou "Filmactu". Le film a été présenté à Cannes en 2010 en "sélection officielle".
(2010) réalisé par 
est une oeuvre glacée, virtuose, esthétisante (c'est à dire "donnant une place excessive à la beauté formelle"). Récit psychologique, avec une dimension charnelle et sulfureuse. La scénario, remake du classique sud-coréen de 1960, ne fait pas dans la demi-mesure, et appuie fort avec une dimension sociale et contestataire en filigrane. Les deux acteurs principaux sont convaincants dans des rôles difficiles. Voilà l'archétype du film d'auteur qui ne pourra pas plaire, malgré ses qualités formelles, à un large public. Une oeuvre pointue destinée à un public averti, La presse française est logiquement très divisée. "Positif", "Elle", "La Croix", "le JDD", "Le Point"…, ont beaucoup aimé, pas du tout "Le Figaro" ou "Filmactu". Le film a été présenté à Cannes en 2010 en "sélection officielle".