Mais je ne peux m'empêcher d'avoir quelques réserves. Le film est trop long, 1h50 pour adapter un roman de 100 pages. Pinter a rajouté, comme ce fut le cas pour Le messager ou La maîtresse du lieutenant français une partie contemporaine avec beaucoup de maestria. Mais je trouve qu'ici le film manque de force et de puissance, qu'un côté un peu propret menace parfois l'entreprise. En outre, le fait d'entendre tout le monde parler anglais en Allemagne pour des raisons de production/distributions anglophones met à mal toute la crédibilité du récit dans sa partie relative au passé: d'habitude un tel détail ne me dérange pas mais ici ce fut bel et bien le cas.
Schatzberg signait avec ce film un retour en force notable après ses oeuvres majeures des années 70 mais L'ami retrouvé n'a pas la concision qui en aurait fait une oeuvre inoubliable.
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