[film=2,5 Gilles Legrand réalisateur dans l'univers impitoyable du vin au point qu'il lui monte à la tête.Se prendrait-il pour un maître de chai ? Son histoire qui ressemble plus à un épisode de Dallas,ne tient pas debout,qui plus est,alourdie de clichés,scénario prévisible,téléphoné,et des acteurs en pilotage automatique. N.Arestrup en viticulteur plus à l'allure d'un citadin que d'un paysan,et que dire du vocabulaire ! P.Chesnais fait son job,L.Duetsch écrasé,préssé par le patriarche pervers narcissique(Arestrup,un rôle qui lui colle à la peau).Il est bien dommage que de tels acteurs tournent à vide à l'image d'un petit cru bordelais,seule la photographie donne un peu de corps à ce film plat aussi plat que l'écran de la tété. Comme quoi,miser sur les acteurs ne suffit pas à faire un bon film…Navrant.
Niels Arestrup est un géant. Un chêne qui se promène dans le monde du cinéma contemporain au milieu de roseaux plus ou moins bien-pensants, plus ou moins talentueux. C'est à peine si il les voit. Il les écrase tous, la crinière blonde en avant et la voix fatiguée par la nicotine et les milliers de lignes de texte qu'il a prodigieusement égrenées au cours de sa carrière. Passionné, excessif, il n'a jamais endossé un rôle sans lui donné l'envergure que les réalisateurs eux-mêmes n'avaient pas imaginé. Alors il faudrait que l'on m'explique pourquoi on pose devant ce colosse du septième art, cette brindille ridicule et sans éclat, ce vermisseau nommé Lorànt Deutsch … Comment le réalisateur et auteur de ce thriller viticole a pu commettre une telle bévue ?
Voilà un scénario solide, qui sent la passion de la terre, l'exaltation de ceux qui créent le breuvage des dieux, qui ont la fièvre de transmettre à qui de droit des secrets ancestraux. Un scénario qui fleure bon les coulisses des grands millésimes savamment étudiés, rendu bancal par ce choix imbécile ! Nous passons là à côté d'un grand film ! Arestrup /Deutsch, c'est Le colosse de Rhodes qui se dresse contre Darry Cowl ! Patrick Chesnais, magnifique de retenue, ne peut rien faire pour redresser la barre. Il est pourtant, comme une vieille habitude, simplement parfait. Même l'église monolithe de Saint-Emilion où se déroule l'action a du mal à ne pas basculer devant l'erreur grossière.
De quoi faire naitre Les raisins de la colère !
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