Le film est tiré d'un poême et tient donc plus des "états d'âmes" que du film d'action. En contrepartie, ce genre permet des audaces graphiques plus rares que dans les films de narration classiques.
Il est divisé en deux parties. Dans la première, on voit un enfant monter s'endormir dans sa chambre, et il est effrayé par la nuit qui l'entoure. Le graphisme est assez dru et sec, avec un noir et blanc teinté d'un bleu très dilué (qui représente la lumière lunaire). Cette ambiance fait tout de suite penser au film de la jeune portugaise Régina Pessoa intitulé la Notte (1999).
La deuxième partie est très colorée et représente le rêve de l'enfant et certains passages sont très beaux, mais l'ensemble un peu inégal. Par contre le cinéaste, dans le rythme, se risque à des changements graphiques qui augmentent l'effet très onirique propre au rêve. Les scientifiques seront d'accord (ils l'ont prouvé, mais les cinéastes le savaient depuis longtemps) : l'être humain (homo sapiens sapiens pour les intimes) rêve bien en couleurs !…
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