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Critique


De lord jim, le 2 novembre 2005 à 11:27

je pense que ce film mérite de rester dans la course, car comme dans gloria, c'est une femme qui finit par se battre et gagner, tellement sont grandes ses qualités. il faut tout reconsiderer en matière d'avance sur recettes pour quede nouvelles oeuvres innovantes voient le jour, il fauut réformer le centre national d la cinématographie, il faut une formation meilleure, plus longue et plus pointue à la fin. Il faut une meilleure information sur tous les metiers du spectacle, orienter les jeunes en leur laissant le choix de la fin, ilfaut s'asurer dela véritable vocation des comédiens etque les anciens s'occupent de tasmettre leur experience et connaissance aux jeunes.


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De dumbledore, le 29 septembre 2003 à 22:04
Note du film : 3/6

Il y a d'évidentes qualités dans Angela. Il y a d'abord un personnage passionnant, celui du rôle titre, une femme tout à la fois soumise et libre, enracinée dans une réalité lourde et fantasque. Le personnage est incarné par une comédienne qui porte en elle ces contradictions et elle fait ici une performance irréprochable. La réussite est d'autant plus fort que le film est très peu dialogué et qu'Angela finalement exprime sa personnalité sans jamais ou presque recourir aux dialogues.

La thématique du film est également assez belle. Angela est une jeune femme emprisonnée dans un monde phallocratique qui est ici présenté avec douceur, sans à-coups. Ce monde est là, englobant, intouchable et incontournable, comme une donnée de départ, d'avant même l'arrivée d'Angela. Il s'agit d'une mafia, mais on pourrait imaginer le film dans un registre non-policier, le personnage existerait tout de même et de la même manière. Cette figure de la femme dans un milieu d'hommes c'est d'abord et surtout une femme dans une société d'hommes. Le mari est plus âgé et moins actif qu'elle qui court partout sur ses ordres, c'est elle qui prend les risques en se mettant en avant. Elle est montrée également comme gérante d'un magasin de chaussures comme pour renforcer les idées de service et de soumission. L'amant qu'elle prend ne présentera même pas une porte de sortie parce que finalement lui aussi fait partie de ce monde machiste et phallocratique. La preuve, il disparaîtra bien vite quand les choses s'envenimeront. 

Non, la seule issue de cette(/la) femme c'est la solitude…

Les qualités sont donc manifestes aussi bien dans le jeu que dans les propos du film. Par contre, la réalisation du film est beaucoup plus contestable. La réalisatrice refuse de poser sa caméra et elle bouge sans cesse, ne s'arrêtant jamais sur les personnages, sur les intentions des uns et des autres. Cette réalisation qualifiée de « jeune » est couplée avec une lumière trop léchée qui transforme chaque plan en exercice de style dans le contre-jour et le travail sur la couleur rouge qui représente Angela durant tout le film. Toute cette stylistique de lumière et de mise en scène a pour effet non pas de renforcer le scénario, les comédiens et les propos du film, mais dessert le film. On a bien du mal à entrer dans le film, à suivre et partager le parcours de cette jeune femme. On reste spectateur et l'ennui finit par gagner au point que le destin de cette Angela finit par nous être égal…


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