Western réalisé en 1956 par Stuart Heisler, petit artisan méconnu mais intéressant, pour Warner Bros. Le film était tombé dans l'oubli jusqu'à sa parution dans la regrettée collection "trésor westerns" de la Fnac.
Il faut dire que le scénario n'a rien de révolutionnaire: un jeune homme (Tab Hunter) veut se venger de la mort de son frère tué par un gang dirigé par un riche propriétaire terrien sans foi ni loi. Lorsque le jeune homme blesse gravement le rancher, le gang se lance à sa poursuite. Fort heureusement notre héros va recevoir l'aide de la jolie Maria (Natalie Wood). Par ailleurs, l'interprétation masculine est assez fade, notamment Tab Hunter, beaucoup plus convaincant en voyou dans le remarquable Le salaire de la violence.
Néanmoins, Collines brûlantes peut être recommandé aux amoureux du western. Le film est bien mené, simple et concis (88 minutes). On s'ennuie d'autant moins que les scènes d'action sont nombreuses et très bien faites: le meurtre initial est filmé comme dans un polar, l'éboulement d'une mine surprend les méchants… et le spectateur et les bagarres à mains nues sont particulièrement bien dirigées, notamment celle de la fin qui évoque L'appât de Anthony Mann. Les chevauchées sont spectaculaires et la réalisation en scope-couleur magnifie les extérieurs et les décors intérieurs qui reconstituent de façon très convaincante l'Ouest américain du XIXème siècle.Le mélange de chasse à l'homme de romance fonctionne malgré un Tab Hunter moyen car il y a Natalie Wood qui domine le film de son talent de sa classe malgré un rôle de latina quelque peu improbable…
Rien que pour sa présence et pour la réalisation sans esbroufe de Stuart Heisler, le cinéphile jettera volontiers un oeil sur ces Collines brûlantes.
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