3,5/6. De belles images vues du ciel mettant en évidence les beautés de la nature. Mais le traitement du sujet n'est pas convaincant car les dégâts de la civilisation industrielle (nappes de pollution, déforestation) font également l'objet d'un traitement visuel contemplatif du même type. On en vient à admirer les buildings des cités surpeuplées : ce n'est pas le but recherché. La musique new-age en fond sonore est d'autre part en décalage avec les commentaires (pseudo-scientifiques).

De bonnes idées, sans doute (montrer que des individus notamment africains vivent correctement avec peu de moyens) mais mal exploitées. Tout ceci ne vole pas très haut !

Plus efficaces que de grandes tirades écologistes : des gestes simpes comme trier les déchets, limiter le chauffage au minimum, et préférer les transports collectifs…

• > Voici ce que serait cette présente chronique si elle était liée à un annonceur publicitaire (ex : PPR): Yann Athus-Bertrand dresse un constant sans appel concernant l'état de notre planète. Nous ne disposons plus, nous explique l'auteur, que de 10 ans pour agir avant que la machine climatique ne s'emballe et ne remette en question l'existence même de l'espèce humaine. Car cyclones, déforestation, pollution liée au carbone sont susceptibles de provoquer des dégats climatiques irréversibles. Humaniste patenté, Yann Arthus-Bertrand sillonne le globe à bord de son hélicoptère, à la recherche des traces de ce bouleversement, à la rencontre des autochtones qui perpétuent des traditions ancestrales respctueuses de l'environnement. Une démarche courageuse et exemplaire sur un plan scientifique, qui mérite d'être découverte dans toutes les écoles primaires. Note : 6/6.