Un cinéaste qui côtoya la Nouvelle Vague, Kiju Yoshida, un styliste reconnu, Yohji Yamamoto, un architecte international, Arata Isozaki, un photographe pour la lumière, Keiichi Tahara, et enfin, Kent Nagano, un chef d'orchestre que n'encombre aucune figeante tradition lyrique : qui mieux qu'une équipe japonaise aurait pu, montant "Madame Butterfly", casser l'image mièvre et désuète d'un exotisme début de siècle et redonner ainsi toute sa force émotionnelle à la partition de Puccini ? "Un Américain vient au Japon et se divertit avec une jeune Japonaise. Si l'on se contente de lire l'intrigue de cette façon, ce n'est jamais qu'un mélodrame qui ne dépasse pas la sphère de l'anachronie", explique Kiju Yoshida. "Il faut quitter l'anecdote et relire l'histoire comme l'illustration d'un mythe aussi présent en Occident qu'en Orient : la jeune fille séduite et abandonnée". film-documentaire.fr
Grand Premier Prix, 17e Festival International du Film d'Art de l\'Unesco
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