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Sympathique et efficace téléfilm de sabre


De Arca1943, le 11 mai 2010 à 01:24
Note du film : 4/6

Après le film de sabre, le téléfilm de sabre, à une époque où l'industrie du cinéma japonais – en même temps que le cinéma italien – vit un sévère reflux. Le réalisateur Hideo Gosha a d'abord été un spécialiste reconnu de la télévision avant de passer au cinéma. Eh bien, ça se voit assez je dirais pour ce « retour aux sources », car pour de la téloche, c'est de la bonne téloche. Même du point de vue de la couleur et de la composition de l'image, ça se défend, quand bien même ça n'aurait pas la beauté du cinéma. On y trouve des extérieurs en quantité satisfaisante.

Il s'agit des aventures déjà maintes fois contées à l'écran du héros de légende Tange Sazen, redoutable rônin devenu borgne et manchot après avoir été laissé pour mort par un déloyal. Sur sa route, Tange croisera par hasard la trajectoire d'une urne valant la somme fabuleuse de 1 million de ryo et que se disputent diverses factions rivales. Ayant vu l'urne lui atterrir entre les mains – à la suite d'une longue séquence où elle passe d'un combattant à l'autre telle un ballon de rugby – Tange Sazen la garde pour lui. Il dégomme à coups de sabre ceux qui veulent la lui reprendre, tout en s'efforçant de tirer au clair qui est contre qui dans cette sombre histoire, et pourquoi.

C'est donc un divertissement d'arts martiaux, incluant bien sûr maints combats au sabre fort bien filmés par un spécialiste du genre (on a même droit à une furieuse mêlée de ninjas fumigènes). Le clou du spectacle est bien entendu l'interprétation énergique et colorée de Tatsuya Nakadai, qui s'en donne à cœur joie dans le rôle titre et pourfend la racaille avec fougue et prestance. Ce rônin handicapé et sardonique lui permet d'ajouter à sa galerie de samouraïs un personnage qui ne ressemble ni à l'austère Tatewaki de Rébellion, ni au mélancolique Magobei de Goyokin, ni même au goguenard Genta de Kiru. Tange Sazen est un fort en gueule, parfois ricanant et volontiers fêtard. Il fait exprès d'être un rustre. Il brise le cœur de son amour de jeunesse qui l'avait connu intact.

La B.O. jazzée est très dynamique et ponctue bien le récit, en phase avec l'humour autoparodique qui se fait jour ici et là. Duel final aussi bref que fulgurant.


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Il me faut ce téléfilm de sabre !


De Arca1943, le 7 juin 2008 à 17:05
Note du film : 4/6

Je n'ai toujours pas vu Samouraï sans honneur, premier film consacré par Hideo Gosha au héros populaire Tange Sazen, le rônin manchot, qui a été l'objet d'une kyrielle d'adaptations.

Monsieur Gosha revient à la charge en 1982, dans une production que je présume modeste, puisque tournée pour la télévision, mais qui donne l'occasion à Tatsuya Nakadai de nous livrer sa version de ce fameux personnage .


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