Les images des marécages de Georgie sont superbes, la réalisation de Jean Renoir est excellente. Mais le scénario de Dudley Nichols est lourdingue, et souvent peu crédible (cf les personnages qui deviennent amis puis ennemis puis amis à nouveau le tout en trois minutes). On peut regretter également une surabondance de dialogues, qui plus est peu inspirés. Enfin, la composition de Dana Andrews, qui sourit souvent béatement, sans trop savoir pourquoi, a bien vieilli. Une oeuvre mineure du cinéma américain et de Renoir.

L'étude de ce film nous amène à nous demander lequel de l'homme ou de la nature est le plus sauvage. C'est film à revoir et à promouvoir. Son édition en DVD le rendrait plus proche à beaucoup de gens.