Digne héritier des films de zombie de Romero, Mulberry Street emprunte aux univers plus récents de The descent (les créatures) et Rec. (l'immeuble, la maladie qui se propage), pour un scénario certes très banal, mais sauvé par une réalisation et un montage assez brillants. Par sa facture, le film semble sorti des années 70, et le casting d'inconnus frise la perfection, avec en tête l'excellent Damici, "gueule" burinée et gros biscottos, en héros à la Carpenter.
Le film va vite, connaît quelques poussées d'adrénaline étonnantes, et parvient à rester constamment crédible, grâce à son look "reportage", et un dialogue purement fonctionnel. On trouve même une bonne idée de scénario : la femme-soldat revenue d'Irak où elle a vécu l'enfer, et tombant dans un New York en état de siège, encore plus épouvantable. De la vraie bonne série B, tout à fait recommandable.
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