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De Freddie D., le 15 février 2013 à 11:16
Note du film : 0/6

Je passais par hasard sur le site et je tombe sur cet avis, qui correspond à la virgule près à ce que j'ai ressenti à la vision de cette chose à la télé hier soir. Tout ce qu'il y a de détestable dans le cinéma français ! Quant à Lindon, il n'est plus que tics et Devos… je crois que je suis carrément allergique. C'est épidermique.


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De Tamatoa, le 15 février 2013 à 00:15
Note du film : 2/6

Que dire de ce film ? Que dire ?.. Assez nauséeux dans l'ensemble et à plusieurs titres. Quand les chats ne sont pas là, les souris dansent. En l’occurrence deux chats sont dans une merde noire. Le premier, femelle, se fait enlever un sein bouffé par le cancer. Le second se voit retirer 30 cm d'intestin également rongé par le même mal. Le compagnon de la première décide de continuer à vivre comme si de rien n'était (The Show Must Go Home) ou presque et ca tombe bien parce que la compagne du deuxième est une chaudasse pas possible. Et la machine à café va jouer les entremetteuses. C'est assez immonde. La joie de vivre d' Emmanuelle Devos fait…peine à voir. D'autant que la joie, de façon générale dans ses films, ce n'est pas vraiment son truc. Mais elle arrive quand même à transformer les couloirs de l'hôpital en cours de récréation. Je ne savais pas qu'il y faisait si bon. Les détails à deux balles sont légion. Quel parfum pour la glace ?, Il ne faut pas gaspiller les nougats, Je n'ai plus de monnaie…, le café, vous l'aimez comment ? Ah ! La vraie vie…

De plus, et ça leur prend tout à coup à l'improviste, les acteurs en rajoutent, ou se croient obligés d'en remettre des tonnes dans les phases éplorées , avec des dialogues imbéciles et ramollis. Mais ils retrouvent vite leur pêche. Coluche aurait dit : "- ils sont tout' gaîtes !-"
Je redis, comme chaque fois que je parle de lui, que Vincent Lindon et son éternelle chemise à carreaux (il a pas été maçon dans une autre vie ?), ne change jamais de registre. Il change juste, parfois, de chemise. Emmanuelle Devos est plus exitante en chienne affamée qu'elle ne l'était dans Sur mes lèvres de Audiard oû elle se montrait enquiquinante de pruderie austère. Pour ce qui est de la réalisatrice, Anne Le Ny, je ne vois pas oû elle a voulu en venir. Nous faire partager un drame avec une leçon de vie inattendue ? Cette vie continue, malgré le désarroi que vivent ceux que nous aimons ? Le grand film sur les méandres de nos âmes ? La grande classe ? C'est raté ! Et le résultat est un vide abyssal. Et puis il y a ce côté facile . Et assez crasseux ! La survie, la survie d'accord. Mais là, il y aurait comme un air fête que ça ne m'étonnerait pas. Et au-delà de la moralité (chacun se fera la sienne) de l'histoire, la mise en scène est bien trop académique pour rattraper le truc.

Pour le coup, je crois que seul le cinéma Italien peut nous servir, avec talent, telle pâtée. Peut-être Arca nous confirmera t-il la chose. Le message délivré est qu'on ne doit pas se laisser envahir par le désespoir ? Soit : Mais de là en en faire une fête foraine où les flons-flons nous saoulent jusqu'à l'ivresse… Pourquoi nos deux chats ont-ils attendu si longtemps avant que d'agoniser ? Ah ! Les salauds ! Je ne suis pas pour me faire sauter la tête avec ceux qui partent. La vie continue sans eux et ça peut-être immensément cruel. Mais de là à retrouver une seconde jeunesse via la souffrance de l'être aimé, pour endiguer mon chagrin.. Faut vivre, chantait Mouloudji. J'entends bien…

Je ne savais pas que le cancer donnait la banane à ce point ! Et puis c'est quoi cette fin cul-cul ? C'est quoi ce film ? C'est un peu court comme avis, j'en conviens. Mais que vous dire ?..


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