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Ah, vivre à Punxatawney !


De Jack Andrus, le 28 avril 2020 à 17:43

WHEN WILLIE CO%ES MARCHING HOME / PLANQUE MALGRE LUI, John Ford (1950)

Vous ne connaissez pas Punxa-machin-chose ? Vous vivez donc "confinés", loin du monde et des gens ? C'est la pimpante bourgade où habite le héros (Dan Dailey, très bien) de ce film. Après Pearl Harbor, il s'engage dans l'armée, par patriotisme et poussé par son père (William Demarest, quel grand acteur!), énergumène vivant dans le souvenir de la 1ère guerre et d'exploits sans doute imaginaires en France, pays où, selon lui, il n'y a pas de jolies femmes … Par ailleurs, papa est porte tambour dans la fanfare municipale, fonction dont l'intérêt n'échappe à personne …

Voilà le point de départ d'une intrigue "abracadabrantesque", comme dirait Jacquot, marquée au coin de la plus belle absurdité , mot choisi dans la mesure où il donne le ton : on est en effet assez proche des œuvres de l'Absurde dont Kafka, Ionesco, becket ou Borges sont les maîtres, lançant des défis à la vraisemblance, la logique ou la limpidité, avec chez Ford un optimisme qu'on ne trouve pas toujours chez les auteurs pré-cités.

Malgré ses efforts, le héros ne part pas au front : il est nommé instructeur de tir (la seule chose qu'il sait faire) à 2 pas de chez lui, passant, aux yeux de tous , pour le "planqué" du titre français. Mais un concours de circonstances font de lui et à son insu un héros: il passe ainsi de Punxa-truc à la France, la Résistance (dont la chef est une adorable Corinne Calvet), l'Angleterre et un retour chez lui, le tout dans un état total d'abrutissement et d'alcoolisme aigu. Merci, MONSIEUR Ford pour ce beau film :vous aurez une médaille de bonne conduite. Ceux qui ont vu le film comprennent …


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