C'était un film très riche, avec des passages s'apparentant au Théâtre de l'absurde, pimenté par un humour sardonique. Il y avait bien sûr la peine de mort, il y avait aussi quelques coups de griffe métaphoriques sur la société japonaise (1968 oblige) mais comme tu le soulignes, la situation amenait à s'interroger sur la responsabilité et même sur la nature humaine…

…il y a bien, bien longtemps, par ce conte philosophique et satirique décapant. Ma note de 5 est sujette à changement car cela fait des lunes, c'était au cinéma Outremont, fin des années 70. On avait probablement ramené La Mort par pendaison à la surface dans le sillage du succès de L'Empire des sens.

On pourrait dire que c'est l'histoire d'une pendaison ratée : à cause d'une exécution mal faite, l'inculpé survit. Seulement, à son réveil, il a perdu la mémoire… Doit-on pendre un criminel qui n'a plus souvenir de ses crimes ?