Accueil
Voici les derniers messages de ce forum :

Avec un titre pareil, comment résister ?

VOTE
De Arca1943, le 27 septembre 2006 à 01:24

Clopin-clopant, je poursuis ma campagne pour la réédition de un ou deux mélodrames de Raffaello Matarazzo.

Surtout depuis que les dieux tutélaires de dvdtoile ont consacré une biographie à Joselito l'orphelin chantant – et pourquoi pas, en effet : il fut à son époque un véritable phénomène – eh bien, je n'ai plus le moindre scrupule à vouloir m'installer, boîte de papiers-mouchoirs en main (et la serpillière à portée dans un coin de la pièce) devant une de ces fameuses vallées de larmes cinématographiques qui firent la célébrité de leur auteur et des dizaines de millions de spectateurs aux yeux rougis.

D'autant plus (je l'ai dit sur le fil d'un autre Matarazzo, mais peu importe) que les espèces de téléfilms qu'on nous montre régulièrement à la télé américaine ou canadienne (et française, je le parierais) regorgent de trucs terriblement larmoyants – l'innocente maman qui apprend que sa fifille est droguée et prostituée, le frère éboueur et la soeur millionaire qui finiront par s'aimer malgré tout ce qui les sépare, le joueur de hockey qui découvre qu'il a une malformation cardiaque à la veille d'un septième match de la Coupe Stanley, etc – moi, je soupçonne que ces machins, ces bluettes lacrymogènes, souvent assez mal faits malgré les moyens techniques dont nous disposons, ne vont pas à la cheville d'un "vrai" mélodrame déclaré, assumé, de la grande époque. (La première moitié des années 50). Le truc de Matarazzo, c'est qu'il croyait à son affaire et la faisait avec grand soin.

Et puis, juste le titre – Bannie du foyer ! – est déjà tout un poème. Ajoutons que les interprètes "abonnés" de ces films, Amedeo Nazzari et Yvonne Sanson, étaient de fort bons acteurs, en toute probabilité bien meilleurs que les protagonistes des téléfilms susmentionnés.


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0018 s. - 6 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter