Pas un monument, non, mais de la belle ouvrage loin d'être besogneuse malgré un packaging un peu surané. Mais "aujourd'hui" , Jugnot réveille tout ça. Bafoué, trahi, trompé, il incarne ici avec brio le côté insurrectionnel séditieux qui sommeille en chacun de nous. Se méfier de l'eau qui dort devient avec lui un dicton très vérace. Ses faux acolytes l'apprendront à leurs dépends. Gerard Darmon en tête qui s'incruste dans sa vie, d'abord pour se servir de lui, ensuite pour séduire sa trop belle épouse Marianne Basler . Puis Didier Sauvegrain , belle de gueule de voyou camé, révélé dans I… comme Icare, ou encore Zabou Breitman qui butine entre deux doses. Sans pour autant devenir The Punisher, notre Jugnot va finasser sa vengeance tel un métronome sorti d'usine. La musique de l'immense et regretté Alain Bashung va ponctuer sa vendetta . Et puis …. Un type bien restant un type bien malgré l'adversité parfois bien dégueulasse, ne dévoilons pas, ne spolions (comme on dit de nos jours) la fin de l'histoire, humaine, étrange, et inattendue . Oui, il le porte fort bien ce film, le célèbre moustachu.
Qui se souvient encore aujourd'hui de ce Beauf ? Il fut une étoile filante je crois, à sa sortie dans les années 80, comme beaucoup d'autres. C'est pourtant un film qui se porte encore bien, malgré un tout petit goût de vieillot, en cette époque troublée et informatisée à donfe. Les salauds sont éternels et vont rarement en enfer. Les hommes qui épousent de trop jolies femmes ne se méfient toujours pas. La vengeance est un plat qui se mange à toutes les températures et l'argent est toujours aussi cher à gagner. On peut dire de ce film qu'il est intemporel. En tous cas plein de qualités et de talent (s). Et ajouter que Gérard Jugnot est assurément un très grand acteur, n'étonnera personne de bonne foi !Page générée en 0.0022 s. - 6 requêtes effectuées
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