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Perfide Minos


De Frydman Charles, le 4 janvier 2023 à 06:51
Note du film : 6/6

Je reviens au passage lu par Moissac (Charles Denner, un cousin par alliance) dans le livre "la divine comedie" aux classiques jaunes Garnier dans la voiture : "Minos, c'est la terrible voix de la conscience qui juge les intentions et qui prononce les condamnations". Vers 42 mn

. Le commissaire Letellier évoque à son adjoint les besoins de l'enquête et lui demande d’arrêter la lecture. Alors que Moissac semble néanmoins s’intéresser au livre et Letellier le coupe "c’est un foldingue" . Le passage lu par Moissac ne se trouve pas dans la traduction de la divine comédie, mais les pages lues semblent dans les premieres pages du livre. Peut être dans la préface ? J’ai acheté la version numérique de la préface aux éditions Garnier 1999, le passage ne s’y trouve pas. L’aspect du livre et la couverture sont les mêmes qu'en 1976, et la préface de Henri Longnon était probablement la même, elle est datée de 1938. Vers 47 mn Letellier toujours dans la voiture s’est approché du domicile de Germaine. Il a essayé de lire le livre, Moissac est debout devant la portière .
Letellier "c’est impossible à lire ce truc là . -Moissac : ouais, c’est pas facile à lire – si l’autre dingue l’a lu jusqu'au bout, ça vaut une remise de peine !" Entre temps Germaine Doizon a été tuée par Minos, pendant que Letellier et Moissac se rendaient depuis l’hôpital chez Germaine en voiture. Ça c’est pas de la littérature ! Letellier devait aller la voir, Mais Minos s’est fait passer pour un commissaire et a pris les devant. Quand Letellier arrive chez elle c’est trop tard, et Minos encore dans l’appartement parvient à se sauver. Peut être que si Letellier tout en muscle était allé plus rapidement chez Germaine Doizon au lieu de s’intéresser au livre laissé par Minos dans la voiture et discuter avec Moissac, aurait il pu la sauver ? Mais comment deviner que c’était urgent ? Minos (mais on ne sait pas que c’est lui à ce moment là) qui se trouvait à l’hôpital a dû faire le même trajet que Letellier et son adjoint, mais a été beaucoup plus rapide ! Extrait video de peur sur la ville ,la divine comedie. Le lien suivant évoque la mythologie grecque, Minos y suggère à Socrate que ce n’est pas lui qui juge, mais la propre conscience de Socrate qui lui inflige un auto châtiment "Minos. Je ne suis pas ton juge, Socrate, ni celui des autres hommes. La conscience humaine se juge elle-même selon ses actes." Minos à Socrate " . Un peu comme dans crime et châtiment, le remord, la conscience de Raskolnikoff lui inflige un châtiment bien plus fort que celui des hommes. Malheureusement la conscience du Minos du film ne le tourmente pas, et son oeil de verre qui juge les autres , devrait le juger lui même en se reflétant dans ses lunettes de soleil. On lit dans l’enfer de Dante " 9. Et lui : « Si j’étais de verre étamé, ton image extérieure plus vite en moi ne se refléterait pas, que ne s’y reflète celle de dedans.". Le verre étamé est également évoqué dans le Paradis de Dante "Si la lumière ne pénètre pas au delà de la couche rare, il doit y avoir un point où la couche contraire ne la laisse plus passer ; et de ce point le rayon venu du dehors se réfléchit, comme la couleur à travers le verre derrière lequel du plomb est caché" . "Peur sur la ville" est avant tout un film d'action , et les cascades de Belmondo attirent les foules. Mais les performances littéraires ne sont pas négligeables, mème si elles n’attirent pas le public !!! On sait peu de chose sur le métier et la vie privée de Pierre Valdeck alias Minos. Vers 1 h 14 mn, alors que Letellier est chez Helene pour enrrgistrer les coups de fil, Pierre Valdeck alias Minos appelle Hélène. Letellier "qu’est ce qu’il te voulait ce gugusse" Hélène : c’est pas un gugusse" Letellier, "je sais il est chef de clinique et père de 2 enfants". Peu après parle de roman photo avec le chirurgien. C’est surprenant, à l’hôpital il avait plutôt un rôle de brancardier et ses 2 enfants ne sont pas évoqués ailleurs dans le film. Surprenant également qu'Hélène ne reconnaisse pas en Minos la voix de son ami Pierre Valdeck.


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De Nicoco, le 17 avril 2021 à 16:26
Note du film : 1/6

Je rejoins l’avis de Jarriq me faisant exactement les mêmes réflexions au visionnage de ce Peur sur la ville qui m’a bien déçu.

Je ne suis pas de la génération marquée par Belmondo qui inspire à certains une indulgence voire un aveuglement certainement provoqué par une douce nostalgie sans lien évident avec les qualités intrinsèques du film.

Car ce film d’action a bien vieilli et provoque parfois des sourires gênants tant certaines scènes frisent le ridicule.

Le jeu des acteurs est médiocre, particulièrement le méchant joué par Adalberto Maria Merli. Les scènes d’action durent une éternité et finissent par nous endormir. La musique d’Ennio Morricone que j’affectionne pourtant particulièrement ne sort même pas du lot

Je me pose alors la question : faut-il nécessairement être contemporain de ce film pour l’apprécier encore aujourd’hui ?


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