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Sortie annoncée de Guillaume et les sortilèges...


De Arca1943, le 9 février 2010 à 18:19

« Je crois au contraire que j'ai parfaitement raison : Il est indiscutable que Guillaume et les sortilèges est un film qu'on peut qualifier de "non commercial". Il n'est d'ailleurs diffusé que dans une seule salle : L'Entrepot à Paris, une salle consacrée au cinéma alternatif : tout le contraire du cinéma Américain produit à grand renfort de capitaux, tout le contraire de Luc Besson et du cinéma grand spectacle. » (C'est moi qui souligne)

Ah comme je suis d'accord : le film idéal, qu'on frise ici, c'est clair, est celui qui ne sera vu par aucun spectateur – tant qu'à suivre cette logique jusqu'au bout. Dommage qu'il y ait eu une salle pour le projeter, au fond : ne risquait-on pas qu'un spectateur égaré, cherchant à échapper par exemple à la pluie, ne se glisse dans la salle sans appartenir à la communauté jurée des initiés quasi clandestins ? Et pourquoi pas un écran noir devant lequel deux comédiens font la lecture du scénario ? Voilà qui serait courageusement anticommercial ! Ainsi nous serions encore plus sûrs de ne porter aucun ombrage aux films hollywoodiens ! Voilà qui serait autre chose que tous ces ignobles machines à grand spectacle, produites à grands renforts de capitaux (ah le capital quelle horreur), comme Les Sept samouraïs ou La Grande guerra


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De Khayyam, le 18 octobre 2007 à 23:51
Note du film : 5/6

"Khayyam je crois que vous n'avez pas raison d'opposer cinéma commercial et cinéma non commercial"

Je crois au contraire que j'ai parfaitement raison : Il est indiscutable que Guillaume et les sortilèges est un film qu'on peut qualifier de "non commercial". Il n'est d'ailleurs diffusé que dans une seule salle : L'Entrepot à Paris, une salle consacrée au cinéma alternatif : tout le contraire du cinéma Américain produit à grand renfort de capitaux, tout le contraire de Luc Besson et du cinéma grand spectacle.

On est ici dans une oeuvre profonde, intériorisée.

Un film en huis clos qui n'est pas sans rappeler Fantômes de Civeyrac et ce n'est sans doute pas par hasard si on y retrouve Guillaume Verdier déjà présent dans ce Civeyrac.

Mais ici ce ne sont pas de fantômes dont il s'agit mais de songes. Guillaume et les sortilèges est une sorte de Vie est un songe moderne. Guillaume Verdier explore son inconscient au travers de ses rêves représentés par des personnages allégoriques mystérieux, surprenants ou charmants (à l'instar de la pétillante Valérie Crunchant que j'avais déjà appréciée dans Toutes ces belles promesses). La fantaisie de Pierre Léon est délicieusement poétique, et on nage avec des yeux d'enfant, entre l'univers du conte et les méandres des mystères freudiens.

C'est donc bien de cinéma non commercial dont il s'agit ici. Un film d'auteur admirablement réussi, avec de beaux choix musicaux, à l'écart des boulevards de la mode. Une oeuvre rare qui fait honneur la jeune relève du cinéma d'auteur (on retrouve d'ailleurs dans la distribution plusieurs jeunes réalisateurs : Anne Benhaïem Arnold Pasquier et Serge Bozon).

Un film à découvrir par les cinéphiles curieux et qui sort un peu des films formatés pour la télévision.

Khayyam


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Guillaume et les sortilèges au Festival de Locarno


De RdT, le 28 juillet 2007 à 19:28

(…)


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De vincentp, le 27 juillet 2007 à 23:48

C'est vrai ! La croustillante Valérie Crunchant nous manque terriblement. Nous attendons avec impatience que le fameux Capitaine Achab soit projeté dans l'hexagone. Moby Dick n'a qu'à bien se tenir ! Il faut rappeler à nos lecteurs que le court-métrage Capitaine Achab qui inspire ce présent moyen-métrage a obtenu le Grand prix du festival de Pantin (à défaut de la palme d'or du festival de Cannes). Une deuxième bobine a donc été tournée, et bientôt une troisième, pour une sortie en salle triomphale en 2010 d'un long-métrage appelé sans surprise Capitaine Achab. Comme il y a un début à tout, on encourage l'avant-garde du cinéma d'auteur français, à savoir Philippe Ramos et le professeur Civeyrac, à utiliser (à bon escient bien sûr) les charmes et le phrasé de Valérie Crunchant, Camille Berthomier, et Odile Gousset-Grange.


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Un film qui excite ma curiosité


De RdT, le 17 mars 2007 à 00:37

Je vous invite moi aussi à ne pas manquer ce «film surprise» le 18 mars à 17h 15. Un événement à ne pas manquer après Toutes ces belles promesses de Civeyrac qui était diffusé le 16 mars à 18h30 et «Loin du front» de Vladimir Léon et Harold Mannino qui sera diffusé ce 17 mars à 14h.

Le Jeu de Paume a eu là une heureuse inititative.


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De Impétueux, le 6 mars 2007 à 17:05

Passe moi la rhubarbe, je te passerai le séné !

…comme on disait…


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