Je ne ferai plus ça, vous parler d'un film avant qu'il soit fini. Une fin faiblarde m'oblige à baisser ma note de 4 à 3. Les auteurs n'ont pas su se sortir de la situation qu'ils avaient créée. Disons que la première heure est la plus réussie parce qu'on ne reconnaît pas encore le bon vieux canevas, ses éléments étant introduits dans un ordre inhabituel (ce qui est déjà pas mal). Mais dans la deuxième heure, j'ai moins peur justement parce que je reconnais le ressort familier, commun à tant d'autres films du genre. La peur, c'est souvent la peur de l'inconnu, alors si vous m'arrivez avec du trop connu, j'aurai moins peur.

La paranoïa aidant, je me suis demandé pendant le film si je ne m'étais pas fait avoir comme avec Mirrors par un remake de film de peur asiatique inconnu de moi (car dans ces cas-là, je veux toujours voir le film asiatique en premier). Eh non, il semble bien que ce soit une histoire originale, pour une fois… enfin, originale même si elle repasse par des sentiers connus.

Ce film, je n'ai pas fini de le regarder car il se fait tard et je ne veux pas aller me coucher avec ça dans la tête. C'est vous dire la pétoche que je me suis payé. Il est vrai que j'ai toujours été réceptif aux films de peur. Mais celui-ci – jusqu'à maintenant, en tout cas – me semble avoir ce petit quelque chose en plus qui fait les frissons de classe A. Brrr… La dernière demi-heure sera pour demain !

Ma jeune compatriote Jodelle Ferland, 14 ans, nous sort toute une performance et Renee Zellweger est pleine de conviction en assistante sociale peu à peu gagnée par la terreur.