Ce texte élogieux et convaincant, PM Jarriq, donne envie de le voir.

Le moins que l'on puisse dire, est que "Hard Candy" ne fait pas dans la dentelle, et n'y va pas par quatre chemins. Une pré-ado surdouée séquestre un pédophile présumé pour le torturer. Le thème évoque "Swimming with sharks", mais va bien plus loin, et se suit avec un dégoût mêlé de fascination. Le film doit tout à la fantastique Ellen Page, absolument terrifiante d'authenticité, face à son partenaire tout aussi intense. Certaines séquences sont dures à supporter (je ne dirai rien, mais…), d'autres poignantes. Tout en restant un petit film indépendant visiblement fauché, "Hard Candy" est maîtrisé et solide, d'une dureté sans échappatoire, et la fin laisse pantois. La qualité de l'interprétation évite au film de sombrer dans les travers de la série B, et il est certain qu'on n'a pas fini d'entendre parler de Ellen Page. Très bonne surprise, donc.

A noter que l'acteur Patrick Wilson est également apparu dans le film "Little children", sur la même thématique.