Des perles de dialogues…
… d'une profondeur à faire se hérisser les cheveux d'une perruque.
La torche et la chose parlent toujours parce qu'ils (elles) n'ont jamais rien à dire ; à tous les coups l'humour tombe à plat, comme un patineur sur son séant ; un sacré manque d'amplitude dramatique, quand la planète s'apprête à être rayée de la carte…
Reste le surfer d'argent, qui assure à lui seul l'essentiel du spectacle. Grands moments d'intensité lors de ses face-à-face avec la torche, le Dr Fatalis et la femme invisible…
Cette dernière à propos, n'est obsédée que par son mariage, et n'a que faire que le système solaire soit anéanti ou non. Et elle y va en plus, jusqu'à espérer perdre ses pouvoirs, redevenir "normale", juste pour pouvoir se marier… Quelle idiote. Quant à son compagnon, l'homme élastique… Comment ne pas évoquer l'étendue de ses "possibilités" quant à son devoir conjugal ?…
Malgré tous ses défauts, ce N°2 est fort jouissif et nettement au-dessus de l'opus 1, asthmatique et poussif.
Voilà qui promet une suite explosive, bien qu'on soit encore loin des trois X-Men (pour l'instant, avec ID4, tout ce qui se fait de mieux dans le genre). Force est de reconnaître que depuis quelque temps, les "suites" sont toujours mieux que leurs prédécesseurs. Un seul échec ne pardonne pas, et ferait capoter illico la "série"…
The shadow n'était pas brillant, mais il y a de bonnes choses dans The phantom, malgré la prestation calamiteuse de Billy Zane.
Mais le meilleur film de "superhéros", avant la déferlante de super-productions de ces dernières années, reste je pense le Darkman de Sam Raimi, un film drôle et effrayant, frôlant le pastiche sans jamais y tomber, et rehaussé par des comédiens comme Liam Neeson ou Frances McDormand.
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