Le titre n'est peut-être pas significatif, mais il s'agit bien là du tout premier film d'animation réalisé sur le cyclisme. Sport ultra-difficile à mettre en image, on s'en doute, le résultat est remarquable. On comprend aisément pourquoi il fut présenté au Festival de Cannes, en 2003. Les concepteurs – …japonais, évidemment – se sont en fait inspirés du Tour d'Espagne et plus particulièrement ses paysages andalous, désertiques mais néanmoins splendides. Bien que relativement court – une quarantaine de minutes -, l'on perçoit toute la traditionnelle minutie asiatique pour parvenir à ses fins : nette inspiration des équipes professionnelles existantes, caricatures d'authentiques coureurs pour principaux personnages, choix certes cocasse, à savoir notamment Zabel, Commesso, Tafi ou Gilmore ; nombreuses données logistiques, décorum plaisant, bruitage précis, vulgarisation subtile du difficile côté tactique de ce sport : le résultat est globalement saisissant et il faut parfois se souvenir que l'on reste dans un film d'animation !
L'histoire du héros, profitant du passage de la Vuelta sur ses terres pour se faire remarquer, est simple mais c'est à peine si l'on prend le temps de s'y attarder, tant le soin de cette réalisation, pour le moins originale, prend le pas sur tout le reste. A noter enfin, pour les puristes, l'absence d'allusion au dopage, une fois n'est pas coutume…
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