Accueil
Voici les derniers messages de ce forum :

Crépusculaire, démystificateur, mélancolique


De vincentp, le 26 décembre 2013 à 00:14
Note du film : 4/6


4,5/6. Western mélancolique, crépusculaire et démystificateur. A partir de la fin des années 1950, le western remet en cause progressivement les éléments de la mythologie qui a fondé le genre. Au début des années 1970, se greffent à cette évolution du genre, les utopies de l'époque et le contexte de la guerre du Vietnam. Le héros de Cat dancing (1973) est sans surprise un ex-militaire paumé, témoin et victime des massacres indiens, à la recherche de valeurs et de son identité. Le méchant de ce récit est un propriétaire terrien guère scrupuleux et raciste, que fuit son épouse. Les indiens sont partagés entre rapines et défense de leur culture et de ses valeurs (pour les Shoshones).

Voilà la base d'un scénario intéressant, développé sur un rythme lent, à la fois méditatif et contemplatif. On pense à Jeremiah Johnson, L'homme sans frontière et bien d'autres westerns de l'époque. Le ton âpre du récit et son déroulé (fuite dans les paysages de l'ouest) m'ont également rappelé un western classique : From Hell to Texas de Henry Hathaway. Mise en scène de qualité, une photographie splendide, des interprètes talentueux. Il manque un petit quelque chose à Cat dancing pour prétendre au statut de classique : quelques instants dans les tipis indiens font un peu kitsch, l'intrigue aurait pu être resserrée, et les idées développées manquent parfois de profondeur.


Répondre

De Arca1943, le 4 juillet 2011 à 17:52
Note du film : 4/6

Richard C. Sarafian sera toujours pour moi un mystère. Ce n'est pas le réalisateur du siècle, on s'entend. Mais si je n'ai pas encore revu The Man Who Loved Cat Dancing – que j'ai vu à la télé anglophone en ignorant tout de ses problèmes de tournage – j'ai pu revoir récemment l'autre film de ce coffret Sarafian, Man in the Wilderness, et c'est vraiment fameux. Son film pour enfant Run Wild, Run Free, dans mon souvenir… d'enfant, était une réussite, de même que le méconnu Lolly-Madonna XXX, qui m'a séduit jadis (où était-ce Season Hubley ?) le soir très tard à la télé. (Au fond, son film de cette époque que j'aime le moins, c'est son plus célèbre, Point limite zéro, à cause du jeu monocorde de Barry Newman.) Du bon boulot d'artisan, sans doute pas "d'auteur". Mais cette carrière était plutôt bien partie. Et puis hop, il suffit d'un vrai échec, (The Next Man) et puis plus rien ? Enfin, je dis ça comme ça. Au fond, il y a sans doute des dizaines de Sarafian dans l'industrie. N'empêche, ce genre de parcours m'a toujours intrigué.


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0030 s. - 6 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter