3,6. Une série de suicides affecte un lycée féminin coréen. Mines renfrognées des lycéennes en uniforme face à des professeurs masculins un peu bâlots, sur 1h48 minutes. Le sujet manque un peu de renouvellement et semble simplement cerner une réalité locale. Il est question des institutions du pays qui semblent assez coercitives, notamment vis-à-vis des émotions individuelles et de groupe. Heureusement, les parti-pris esthétiques sont réussis : couleurs, lumières.
After My Death (2017) réalisé par
Kim Ui-seok (c’est son premier long-métrage) est une œuvre de qualité correcte mais qui n’est pas de portée universelle, et à réserver à un public averti. Des prix, mais modestes, à Busan, et à Fribourg… Il existe un dvd sur le marché français.