A noter hier au musée Guimet, un spectacle de chants traditionnels japonais dits "courtois", par Etsuko Chida, artiste originaire de Sapporo, à partir d'un koto (sorte de harpe posée à-même le sol). Une ambiance typiquement mizoguchienne (cf L'Impératrice Yang Kwei Fei), et un spectacle propre, net et sans bavures. On est ici aux antipodes des ambiances extravagantes qui émaillent l'oeuvre d'un Kusturica, par exemple.
Le documentaire est assez classique dans sa mise en scène, basé sur une voix off qui court durant tout le film. Seul le début est particulièrement remarquable dans l'idée de tarder le plus possible avant de montrer le personnage dont on parle depuis plusieurs minutes.
La mise en scène tant à montrer que c'est le décor même qui créée le personnage : un théâtre qui ne semblait qu'attendre le grand Onoe Kikugoro V.
Une fois la situation bien établie sur l'enjeu et du danseur et de la danse (ce qui prend 6mn) la voix off cesse et le film laisse place au spectacle pour le bon dernier quart d'heure.
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