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Passablement ringard hélas !


De verdun, le 15 juin 2019 à 22:22
Note du film : 1/6

28 ans avant L'ours de Jean-Jacques Annaud, est sorti un autre film français -très différent- portant exactement le même titre.

L'ours, cuvée 1960, est la première des deux réalisations de Edmond Séchan, l'un des plus illustres chef-opérateurs du cinéma français. On lui doit la photographie de nombreux succès du cinéma français comme Crin blanc, L'homme de Rio, La cité de l'indicible peur ou encore La boum.

Ce film n'est pas resté dans les annales et à juste titre ! Cette histoire d'amitié entre un gardien de zoo (Renato Rascel) persécuté par son supérieur (Francis Blanche) et un ours qui parle devait être sympathique voire touchante pour les enfants des années 1960.

Mais soixante ans plus tard, l'ensemble paraît gnan-gnan et assez mal foutu.

Certes un vrai ours du cirque de Moscou a été parfaitement dressé pour les besoins du film -ceux qui veulent interdire les animaux sauvages dans les cirques apprécieront- mais pour les plans rapprochés on devine que c'est un type caché dans un costume d'ours qui donne la réplique à Renato Rascel. En outre, la façon dont l'ours parle est peu convaincante: il s'agit plus d'une voix off que d'une post-synchronisation. D'autres animaux du zoo sont encore plus mal fichus: quand un gorille s'échappe du zoo, on se contente de filmer un figurant dans un costume!

Alors certes on peut apprécier le numéro d'un Francis Blanche en grande forme mais étrangement affublé d'un faux crâne chauve. Soulignons également la qualité de la musique de Jean Prodromidès.

Certains y verront peut-être un conte poétique et attachant. Mais moi qui aime pourtant les films anciens, je n'ai vu en cet ours – là qu'une oeuvrette passablement démodée.


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