DelaNuit, vous avez raison : j'avais oublié ce fameux code Hayes et j'oublie toujours que les États-Unis ne sont pas en Europe (j'écris cela sans me moquer… ) C'est vrai, le terrible code Hayes…
Pour Wilder, je vous donne également acte : j'ai toujours l'impression que c'est trop léger pour être honnête (à la notable exception, que je souligne à nouveau, de Boulevard du crépuscule).
Les Etats-Unis sont restés sous l'empire du code Hays de 1934 à 1966, la période 1934-1954 étant considérée comme la plus rigoureuse. Voilà en quoi il m'apparait difficile de comparer un film américain de 1945 avec un film français de 1963 ou 1970. La façon de construire un scénario et un film me semble avoir été différente. Ceci étant dit, chacun est effectivement libre d'apprécier plus ou moins le cinéma de Wilder selon ses propres critères. Il me semble que Wilder, même quand il traite de questions profondes, ne peut se départir d'une ironie, d'un humour qui lui sont propres et qui contribuent à installer une certaine distance entre le spectateur et le sujet. Cela explique à mon avis pourquoi certains y voient de la superficialité. D'autant qu'on ne rit pas tous des mêmes choses.
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