je m'aperçois aujourd'hui que ce film m'a suivi depuis tant d'années; ou plutôt que je le suis comme on suit une vérité, un rêve insistant, un goût étrange et indéfinissable qui nous hante. Ce film fut très formateur pour la toute jeune adulte que j'étais : j'y trouvai à la fois un mode de rapport entre humains qui m'interessait et quelque chose d'autre que je ne peux pas définir aujourd'hui… j'aimerais le revoir aujourd'hui
Un terrain vague où le vague à l'âme n'arrive jamais à s'imposer tout à fait.Tout semble y être à l'abandon, les êtres comme les carcasses de voiture. On croit qu'ici tout a échoué et pourtant ça vrombit sous le capot et sous le vieux perfecto, des formules à l'emporte pièce comme du Audiard qui laissent des traces bientôt 30 ans plus tard:"A force de tirer sur le jonc, t'auras bientôt plus de cervelle…"Des seconds rôles qui ont la part belle et des belles qui nous parlent quelque part. Ah,Lea Massari !… Jean Bouise qu'on ne verra plus et Maurice Benichou qu'on voudrait voir plus souvent quand à Anémone, elle s'est si bien mise dans le bouquet…C'est un film sur l'espoir qui se cache derrière les Ray Ban d'un grand Dutronc que nous a fait Jean-Marie Périer.Avec mon amour de l'époque, j'ai du le voir 5 ou 6 fois, un vrai coup de foudre à partager.Aujourd'hui, j'aimerais bien le DVD, histoire de voir si la poussière soulevée par le stock-car ne s'est pas déposée sur mes rêves de jeune homme.
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