Avant de régner, cet enfant devenu roi, brillant de tous ses feux, s’impose par la danse, à l’aide d’une machinerie efficace, aménageant devant une cour effarée, un système solaire constitué de familles naguère en luttes apaisant momentanément leurs conflits par l’adoration.
Une mesure férocement tapée par un compositeur aux ordres, transporte merveilleusement un monarque en puissance de la domination matriarcale, vers la solitude des hautes sphères dans une magnifique illumination à faire pâlir les étoiles.
Les plaisirs abondent loin d’un peuple affamé.
La cour complote tout en se soumettant et se divertissant de plaisirs interdits.
Les pièces loufoques du Poquelin déclenchent des rires aussi incompréhensibles que leurs sujets.
Une chute malencontreuse démontre que personne n’est Dieu sur cette terre, dont les seuls repères ne sont et ceci uniquement que pour quelques privilégiés positionnés au dessus d'un peuple analphabète et crasseux, que l'hypothétique durée de l'estime et de l'encadrement d’un jeune roi focalisé par les arts et leurs continuels renouveaux.
Le roi danse entouré d'un arrivisme enfariné servile et démoniaque, tourmenté par l'apport et l'entretien permanent d'une diction ou d'une inspiration qu’il faut fournir à tout instant afin de survivre.
Ici la faiblesse ne pardonne pas seule l'étonnante musique de Jean-Baptiste Lully s'échappe par son énergie d'une époque crasseuse et mesquine sous l'emprise de la tuberculose et de la gangrène.
Un corps intérieur brisé par l'abandon crache le sang d’une époque où un esprit n'étant plus dans le sens du vent quitte un nid de guêpes dans d’atroces souffrances.
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