La photographie du Vercors est en effet tres belle et donne l'envie de s'y installer même avant sa retraite.

J'aurrai mis également 4/6 si la reaction du couple n'était pas si extravagante.

C'est sans doute volontairement amplifié pour faire sourire mais a la fin avec le 2e couple échangiste

les dialogues font vraiment penser aux films érotiques a 4 sous.

la blonde – "C'etait vraiment chouette."  :D

Dommage mais quand j'ai vu l'acteur Lopez en aveugle dans le film, je m'attendais un peu a ce genre d'exces "artistique".

En réponse à notre ami Paul Mtl, on peut indiquer que le film a aussi ses chauds partisans (il a été sélectionné par Télérama comme un des très bons films de 2005). peindre ou faire l'amour ne manque en effet pas de qualités techniques et narratives : la photographie du Vercors est très belle, les bruitages plus que réussis (exemple : les bruits de pas dans la forêt, de nuit, et sans lumière, sont très évocateurs). Il est aussi intéressant de croiser des décors et des personnages qui sortent du petit microcosme parisien.

Et puis, l'histoire en tant que telle sort aussi des sentiers battus. Elle décrit fort bien la renaissance du couple Auteuil – Azéma qui fréquente habituellement des amis au comportement étriqué. Cette renaissance est provoquée par le couple de gentils huluberlus, qui va booster la libido chancelante de nos champions nationaux. Les comédiens sont très bons, Sergi Lopez confirmant qu'il est très à son avantage quand il interprête un individu mystérieux, ambigu, et un peu barge (comment a-t-il pu se faire élire maire de sa commune ? Mystère !). Et Daniel Auteuil, en bon vivant qui exhibe fièrement sa bedaine , est aussi très convaincant dans le rôle du quinqua qui doit se résigner à partir à la retraite.

Tout ceci étant dit, l'évolution de l'histoire peut laisser perplexe ! Je dois avouer avoir fait partie des spectateurs qui ont bien ri, au vu de certaines situations de la fin du film, que l'on peut qualifier de très artistiques.

Voilà, voilà.

Je mets au final une bonne note à ce film, car fréquentant les longs couloirs de la Cinémathèque française, et ayant été repéré, je ne tiens pas à recevoir un coup de couteau dans le dos planté par un acteur du film (Daniel Auteuil a gardé son épée du bossu, paraît-il) ou par les frères Larieu.