On peut même dire qu'à partir du fou rire de Jeanne Moreau (qu'il vaudrait mieux appeler un "faux rire" tellement il est forcé), le film sombre dans le ridicule, ce qui est unique dans un film de Louis Malle.
« Les amants » fit scandale lors de sa sortie. Deux corps s'étreignent sans retenues, une femme mariée délaissée revendique sa liberté amoureuse et se donne passionnément afin de combler son esprit et son corps d'une volupté suprême.
Jeanne revendique l'indépendance des sentiments. Le choix de ses passions.
Quel courant nouveau pour l'époque ! C'est une véritable révolution cinématographique le personnage de Jeanne Moreau devient l'emblème secret de femmes de l'ombre espérant secrètement un embellissement dans leurs vies sans éclats.
Louis Malle déclara d'ailleurs : "Je ne m'étais pas rendu compte à quel point elle avait pris possession de l'écran et s'était imposée, éblouissante dans toutes les scènes"
Roger Vadim avait déjà pas mal dégrossi le problème avec « Et Dieu créa la femme » mais « les amants » propulse prodigieusement l'avancée de ce nouveau concept « La libéralisation des mœurs féminins ».
Jeanne qui n'a pas lancée la première pierre s'estime en droit de ressentir les émois de l'amour libre.
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